jeudi 28 octobre 2010

Ciao

Ce n'est pas exactement comme avant, parce que la présentation de blogger a changé.

Mais j'ai décidé de laisser les souvenirs de mon voyage reposer en paix, finalement.

Même si c'est surtout moi qui l'ai entretenu, ce blog, ce n'est pas juste mon récit de voyage. C'est aussi une partie de celui de Francis, Marilou, Frédérique, Martin et j'en passe.

J'ai un autre blog, moins public, plus personnel. Si vous êtes intéressés à me suivre de là, écrivez-moi.

mercredi 20 octobre 2010

J'ai beau y mettre toute ma volonté...

Je hais ça, les résidences.

Je ne suis pas une personne qui aime la vie communautaire prolongée. Le soir, quand je suis chez moi, j'aime m'isoler pour étudier, lire, écouter des séries télés, rêver un peu. Je n'aime pas raconter tous mes petits secrets à tout le monde. Je n'aime pas me faire réveiller à toute heure de la nuit par un groupe de filles qui se racontent leurs petits secrets devant la porte de ma chambre.

J'ai essayé, pourtant ! J'ai suivi les conseils de ma mère, ancienne résidente elle-même et je vais à la bibliothèque pour étudier, je mange de temps en temps à l'extérieur, je dis bonjour à ceux que je croise dans les couloirs... mais je n'ai même pas ENVIE de socialiser davantage. C'est mal ?

Quant à ce blogue, je me demande bien pourquoi je continue à l'entretenir, alors que le voyage est terminé. On dirait qu'en fin de compte, j'ai envie de le garder tel quel, question de ne pas ternir tous les souvenirs qu'il contient. En l'usant jusqu'à la corde, il perd son essence.

Pardon. Je suis un peu déprimée ce soir, comme mes propos le démontrent probablement. Ça a très sûrement un rapport avec le fait que depuis une semaine, je passe mes journées et mes nuits à étudier pour mes examens de mi-session.

J'adore le droit, mais là, j'en fais une overdose, je pense ! ;)

mercredi 6 octobre 2010

3 conséquences constitutionnelles

Ottawa, le soir, c'est beau. Voici la vue de ma chambre, il y a tout juste quelques jours !


À part ça, le droit public fondamental, c'est plate. Non. Je rectifie. La constitution et ce qui l'entoure, j'aime bien. Mais le prof est terrible. TERRIBLE.

Tout d'abord, j'ai découvert son agenda caché : nous apprendre à lire. Les recueils qu'il nous donne (et qu'il faut défricher en entier) ont un total de 4 pouces de haut. 4 pouces pour 12 semaines. Les jugements qu'ils contiennent font, de façon générale, entre 30 et 60 pages. Il nous en donne, normalement, 3 par semaine à lire. Ça fait entre 90 et 180 pages par semaine pour un seul cours. Si je sais déjà compter, malgré mon DEC en Sciences humaines pas de maths, nous, étudiants en droit, pauvres analphabètes que nous sommes, maîtriseront aussi bientôt la lecture, à force de décoder tous ces textes législatifs.

Maman, je vais finalement apprendre à lire. Alléluia.

Son autre objectif est probablement de nous faire engraisser. Étrangement, durant et après le cours, mes amis-futurs-avocats et moi-même finissons toujours par délirer sur toutes les choses que nous aimerions manger. Nous nous envoyons de petits mots dévoilant : «éclair au chocolat» ou «poulet général tao». La semaine passée, nous nous sommes rués vers une poutine (eh oui, ils en ont en Ontario!). Cette semaine, c'était du McDonald. Toujours de la malbouffe.

Le lien est clair entre la constitution et l'augmentation de l'obésité chez les étudiants en droit.

Ah et, finalement, il veut incontestablement nous rendre fou. C'est médusée et désabusée que je sors de son cours, chaque lundi, prête à appeler moi-même l'institut psychiatrique. Essayer de comprendre les phrases incompréhensibles (non pas par manque de vocabulaire de ma part, mais bien absence totale de syntaxe du professeur en question) qu'il nous lance, être prise au piège dans la désorganisation du cours et résister sans cesse à la tentation de tomber dans le coma de 8h30 à 11h30 est décidément dur pour la santé mentale.

Heureusement que la maintenant traditionnelle malbouffe du lundi midi est là pour nous sauver de l'insanité.

Où es-tu, Stéphane Fontaine, lorsqu'on a besoin de se faire expliquer la politique canadienne?

mardi 14 septembre 2010

Vous savez...

Poser une question dans un amphithéâtre rempli de 90 étudiants inconnus, dont beaucoup ont déjà une connaissance en droit, et lever la main dans une classe de cégep de 20 personnes dont on connaît le nom, la couleur préférée et ce qu'elles apporteraient sur une île déserte, ce n'est pas du tout pareil.

Le premier est hautement plus intimidant.

L'avantage, c'est que ça aide à empêcher ma peur universitaire ultime de se concrétiser, j'ai nommé :

Que les professeurs ne sachent pas qui je suis.

J'ai envie d'être plus qu'une étudiante parmi tant d'autres.

lundi 13 septembre 2010

Long time no see

Et puis, c'est comment la vie universitaire, me demandez-vous ? Allons-y point par point.

Les résidences

Il y a, une nuit sur deux, généralement vers 2h00, les nouvellement libérés (du contrôle de leurs parents) qui cognent aux portes en criant « PAAARTY ! » assez fort, sans aucun doute pour s'en arracher la luette.

Il y a les douches et la cuisine communes qu'il faut utiliser à des heures incongrues (genre, 3h00 de l'après-midi), car elles sont toujours occupées. Ça te change un rythme de vie, ça !

Il y a les sourires dans les couloirs à ces gens qui ne sont pas réellement mes amis, mais bon, c'est une façon de dire : « Hey, salut, je suis ta 3e voisine, pis sérieux, merci, c'est vraiment cool que tu mettes tes écouteurs quand tu écoutes de la musique à 4h00 du matin ! ».

(Non, ce n'est pas la vue que j'ai de ma fenêtre...)

Il y a ma chambre, au 15e étage et les rideaux qui sont toujours ouverts, même la nuit, surtout la nuit, parce que j'y vois le ciel et le centre-ville et que ça a quelque chose de magique, tout ça. Ottawa la nuit et Ottawa le jour et Ottawa tout le temps.

Le droit

Ce qui est un peu drôle, c'est que mon cours préféré, à date, c'est un cours d'histoire du droit. Comme quoi les sciences humaines en tant que telles ne me quitteront jamais réellement...!

Pour le reste, à date, ça me semble... fastidieux et les livres sont énormes. Ne vous y méprenez pas : j'aime bien les dictionnaires, parce qu'ils sont remplis de jolis mots et que ça tient les autres livres en place. Par contre, en avoir 7 (excluant les véritables dictionnaires) sur mon bureau, ça me frigorifie. Je suis prise de terreur devant la tâche qui s'offre à moi : décortiquer tous ces livres de droit, les uns après les autres, pour devenir une juriste aguerrie qui n'a peur de rien. Tout ça en moins de 4 mois.


Alors voilà, vous, à la maison, qui recevez votre chèque de paye à chaque deux semaines pour un travail minimal, je vous mets au défi de lire un seul dictionnaire en 4 mois. Si, comme vous le devriez, c'est déjà fait, évitez une relecture inutile et lisez plutôt le Code civil du Québec. Comme ça, la prochaine fois qu'on va se voir, on va pouvoir en parler ! Yé !

Non mais, sans blague, le tout a l'air chouette, mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de travail... et que les textes ne sont pas toujours écrits pour être intéressants.

Prospectives futures

D'après ce que j'ai compris, le but n'est pas tant de réussir, mais bien d'être meilleure que tout le monde. Eh oui. Le droit, c'est compétitif, même si, à date, entre deux verres et des rires avec mes futurs amis, je ne le sens absolument pas.

C'est donc une bataille acharnée à savoir qui va décrocher le meilleur stage, qui va avoir les notes les plus hautes, qui va s'impliquer le plus. Seuls les plus forts survivront. Nous sommes environ 270 en première année de droit civil. Quelqu'un veut prendre des paris à savoir combien il en restera à la fin de la session ?

La ville

C'est pas plate pentoute. C'est tout ce que j'ai à dire.

Pour terminer : moi

Bref. Ça va bien et malgré mes moments antérieurs de oui-non-oui-non-oui-non et de kossé-je-fais-là-câline, je navigue tranquillement vers un « HELL YEAH » !

mardi 31 août 2010

Le calme avant l'ennui ?

Après après avoir passé l'été à dévaler d'une ville à l'autre en Amérique du Sud, pour ensuite revenir et voyager de nouveau sans arrêt (Montréal-La Tuque, La Tuque-Québec, Québec-Île d'Orléans, Île d'Orléans-Québec, Québec-La Tuque, La Tuque-Montréal), ne m'arrêtant que pour faire des montagnes de boîtes ou donner les traditionnels becs à tous mes oncles, tantes, cousins, grands-parents et animaux de compagnie affiliés, je m'applique, depuis mon retour en civilisation montréalaise, à...

Ne rien faire pentoute.

Je sais, je sais. Il fait beau, vous me direz; qu'à cela ne tienne, j'abuse des bienfaits de l'air climatisé. Je sais, je sais. Il faut profiter du reste des vacances, sortir, voir des amis, s'amuser; je préfère néanmoins investir ce temps dans les jeux-vidéos.

Je garde l'action et la découverte pour mon arrivée à Ottawa, où je suis allée, la dernière (et la première) fois, avec mon école secondaire, alors que j'avais 13 ans. Aussi bien dire que je n'y suis jamais allée du tout, car mis à part le Laser Quest et le fameux Parlement, je ne me souviens, pour ainsi dire, d'à peu près rien. Niet. Nix. Nada.

J'en ai toutefois appris beaucoup par les autres. En effet, à ce que j'ai compris du regard sceptique des gens lorsque je leur dis que je vais étudier à la capitale fédérale et des commentaires qui s'en suivent, Ottawa, c'est plate.

Je m'encourage en croyant qu'il s'agit d'une rumeur persistante des années 40, ou encore, d'une légende urbaine transmise de père en fils depuis des générations. À la limite, j'accepterais l'idée que ce soient des restes de nationalisme québécois, dont découle une haine envers le fameux Rest of Canada. C'est ça, n'est-ce pas? S'il vous plait..?

mercredi 25 août 2010

Le voyage a changé ma vie !

Je savais déjà que le voyage m'avait changée sur certains points, mais je croyais que c'était sur des éléments très spécifiques, comme l'émerveillement, l'attachement aux gens, ou encore, évidemment, la dépendance aux repas d'avion.

C'est pourtant aujourd'hui, en faisant des boîtes, que je me suis réellement rendue compte que mon être avait changé de façon générale, alors qu'en regardant certaines objets (vêtements, sacs et autres) que j'avais acheté tout juste avant de partir, je me suis dit...

Ouach.

Ou, une autre variante...

Kossé ça.

Au moins, à présent, ça ne fait aucun doute : on voit vraiment que le voyage a fait de moi une bien meilleure personne !

mardi 24 août 2010

Ce n'est pas fini

La conquête de l'Amérique du Sud est terminée.

Je dois l'avouer, c'est un échec. Je n'ai pas réussi à conquérir l'Amérique du Sud ; c'est plutôt elle qui m'a conquise !

Depuis plusieurs jours déjà, je suis de retour au Québec, dans ma zone de confort, avec ma famille, mes amis, mes jeux-vidéo et mon lit. On parle sans cesse du blues de retour, mais vous savez, ça va. Je crois qu'après 3 mois, il était temps que je revienne, reconnecter avec la réalité, au moins un peu.

La réalité, c'est faire mes boîtes pour emménager à Ottawa dans une semaine et demie, payer mes frais de scolarité et me préparer pour l'université qui commence très bientôt. C'est me dire : oups! j'ai voyagé tout l'été et je n'ai plus une cenne, comment je vais faire pour arriver ?

C'est tout ça, mais c'est surtout une nouvelle conquête.

(Je fais mes débuts avec Photoshop... ne riez pas!)

C'est la conquête de la vie universitaire en tant qu'étudiante en droit et celle, aussi, d'une nouvelle partie de ma vie. Pourquoi arrêter d'écrire, alors ? Bien sûr, les textes de loi et mes bagatelles d'étudiante ne seront pas aussi hautes en couleur que mon voyage en terre inca, mais il y a certainement du jus à y extraire.

Pour que tout ça s'inscrive quelque part ;
Parce que les écrits restent et que les mots s'envolent ;
Pour vous, mais aussi pour moi...

Ma conquête continue ici.

mercredi 18 août 2010

Ciao America del Sur...

3 mois, quand on y pense, ça paraît énorme. D'ailleurs, quand je pense à mon arrivée en Équateur, un certain 20 mai en fin de soirée, ça me semble loin, tellement loin. Je me souviens de tous les détails, comme, par exemple, de ce gentleman couché nonchalament dans une boîte de camion, au milieu de centaines de sac remplis d'oignons. Des 3 concessionnaires Hyundai que nous avons croisés en nous rendant vers l'hotel. De l'impression étourdissante que m'a laissée Guayaquil, de sa pollution, de ses enfants dans les rues qui m'ont tellement touchée.

Je me souviens de tout, mais 3 mois, c'est long et le mois de mai, il est lointain.

J'aurai appris à connaître le meilleur de moi-même, je crois. Le pire, aussi. J'aurai évolué sur tous les points, y compris ma composition corporelle qui, à force de trekking et de journées interminables à marcher dans les rues poussiéreuses des villes, s'est modifié, pour le mieux, je pense. Mentalement, c'est plus subtil, mais ce n'en est que plus profond.

J'aurai connu toutes sortes de personnes, certaines voulant m'extirper de l'argent, certaines trouvant ma peau blanche translucide de gringa un peu trop séduisante, mais certaines, aussi, m'ayant séduit par leur bonté, leur simplicité, leur grand coeur toujours prêt à aider une pauvre touriste perdue.

Souvent, quand on voyage dans des pays en voie de développement, on s'imagine qu'on va changer le monde. Distribuer denrées et biens de première nécessité par les rues, construire une école, comprendre la population, partager leur misère. Le complexe de supériorité de l'homme blanc, quoi qu'on en dise, reste un peu présent dans notre esprit, alors qu'on considère que notre façon de vivre, que notre argent résoudrait tous leurs problèmes.

Je n'ai rien changé.

J'ai donné quelques cours d'anglais, acheté quelques livres, aidé à la préparation de certains évènements. J'ai injecté de l'argent dans l'économie locale, surtout, en payant bien souvent plus que le prix réel des biens et services que je me procurais... Mais concrètement, j'ai fait une bien petite différence.

Ces pays, par contre, ils ont tout changé.

L'Équateur, le Pérou et la Bolivie.

Merci, pour 10 000 raisons, pour l'amour et la vie, pour le voyage et le risque, pour les découvertes et le jeu, mais surtout pour la passion.

J'ai 19 ans, je commence l'université (nouvelle ville, nouvel appartement, nouvelle école, nouvelle réalité) dans un peu plus de 2 semaines, mais je suis prête, je crois.

Je reprends l'avion demain matin. Merci pour le voyage !

samedi 14 août 2010

La ruta del vino

Avec tous les bouleversements qu'ont apportés les manifestations de Potosi, notre itinéraire prévu s'est révélé impossible à accomplir. Nous avons donc sauté d'un endroit à l'autre, tels des kangourous, évitant les barages routiers, nous sauvant des villes avant qu'elles soient bloquées et souffrant de divers désagréments, tels la pénurie de fromage de chèvre dans les villes du Sud.

Eh bien, malgré ces petits drames bien piquants, la malchance de Potosi fut, en quelque sorte, une bénédiction pour nous, puisque sans celle-ci, nous n'aurions probablement même pas eu le temps de passer par l'agréable, la délicieuse, la gustative ville de Tarija.

Nous n'aurions probablement pas eu, non plus, la chance de déguster, à des prix ridicules, des vins qui furent, pour beaucoup, des découvertes inestimables.

Le jour de notre arrivée, nous nous sommes laissés tenter par un tour de la campagne environnante, où nous avons dû escalader plusieurs arcades rocheuses afin de découvrir de charmantes cascades, perdues au milieu de nulle part. Par la suite, nous avons visité la petite bourgade historique de San Lorenzo, où Martin, tel un enfant, s'est exclamé devant les reliques de sabres ayant servi à combattre les espagnols.


Un peu plus loin, dans un autre lieu que je ne saurais nommer, nous avons pu boire la merveilleuse chicha de uva, faite de raisins fermentés, dont le goût vinaigré nous a fait grimacer à chaque gorgée. En fait, s'il serait plus précis de dire que c'était atrocement mauvais, notre guide nous a affirmé que c'était, habituellement, excellent. M'enfin. On nous a aussi servi un plat d'un met typique du coin : les cangrejos de agua dulce, qui sont, en fait, des minuscules crabes de rivière. J'ai bien aimé, moi... la carcasse croquante me rappelait les chips !


Puis, après une bonne nuit dans notre hotel que nous payons un peu trop cher à notre goût, nous sommes repartis, le lendemain matin, pour la route des vins. Nous avons visité plusieurs bodegas, c'est-à-dire des producteurs de vino, parfois industriels, parfois artisanals. Entre 9h00 et 13h00, je dirais que nous avons « goûté » au moins 10 sortes de vin différentes. Pourquoi les trémas ?


Parce que le sens du mot probar (essayer, donc goûter), chez les Boliviens, n'a pas le même sens que chez nous. On nous a servi, littéralement, des coupes pleines. Vin seco, semi-seco, dulce, porto et singani (l'alcool local, qui est une eau-de-vie de raisin) se sont enchaînés devant nous très rapidement, à notre étonnement constant.


Nous avons fait d'excellentes découvertes... beaucoup d'achats... et nous réfléchissons, d'ailleurs, à des plans machiavéliques pour rapporter le plus de bouteilles possible à la maison !

jeudi 12 août 2010

Périple en cheval dans les canyons... en images seulement



Uyuni et le désert de sel..

Bon, il faut bien le dire... Uyuni est loin d'être une ville où l'envie nous prend de passer plusieurs jours.  La ville ne sert qu'à prendre part à un tour dans le désert de sel.

Nous y sommes arrivés après un long voyage d'autobus de nuit et, totalement épuisés, nous avons décidé de dormir au lieu de visiter, malgré les avertissements des agences, nous déclarant que nous devions faire le tour aujourd'hui, car il n'y aurait plus d'essence le lendemain.

Fort heureusement, nous avons découvert une excellente pizzéria servant un vin bolivien (de Tarija) des plus charmants et nous avons pu combattre le froid de la ville par la chaleur de l'alcool.


Nous avons entrepris le tour le matin suivant avec, nous devons l'avouer, un très chouette groupe, constitué de trois français (les français sont partout ici), une canadienne, un américain et bien sûr notre rigolo guide Edgar.  Nous avons d'abord visité un cimetière de train et une fabrique de sel avant de partir pour le désert.  Dans le désert, long et large de plusieurs kilomètres, nous avons premièrement monté de petits monts de sel, où nous avons pris plusieurs photos assez drôles (dont une avec le guide déguisé en lutteur).  Bien évidemment, nous nous sommes assurés qu'il s'agissait bien de sel, ce qui ne fait aucun doute.


Par la suite, nous sommes allés dîner à l'extérieur d'un musée de sel fermé.  La nourriture que nous a préparée notre guide fut des plus excellentes tout au long du tour.  Direction ensuite vers un volcan où nous avons passé la nuit dans un hotel de sel, après avoir pu admirer des flamingos et un troupeau de llamas.  La nuit fut légèrement odorante et sèche, les murs et le plancher étant faits de sel, mais à notre grand étonnement, nous avons réussi à bien y dormir.

La montée du volcan fut tout de même légèrement éprouvante.  Situé à plus de 4500 mètres au-dessus du niveau de la mer, nous avons subit les effets de l'altitude, l'oxygène se faisant plus rare.  Nous nous sommes levés trop tard pour arriver jusqu'au volcan (il fallait se lever vers les 4 heures du matin et notre mauvaise nuit précédente nous a contraint à dormir jusqu'à 7 heures), mais nous avons pu par contre visiter une grotte avec quelques momies.

Finalement, en revenant vers la ville d'Uyuni, nous avons visité une île de cactus où Alice s'est amusée à décrire l'histoire de plusieurs cactus (histoires qu'il est impossible d'écrire ici sans choquer au moins une ou deux personnes)...  Certains cactus étaient anciens, jusqu'à 900 ans environ (un cactus, parait-il, grandit d'environ 1 cm par année).


En revenant à la ville.... mauvaise surprise... le guichet automatique (lire...le seul) était vide, nous empêchant de pouvoir payer à la fois notre hotel et notre autobus.  Nous avons dû passer une journée supplémentaire dans cette ville, rappelons-le, ennuyante.

Une chance que nous avions des cartes à jouer et des livres à lire !   :)

lundi 9 août 2010

Un petit pays bien tranquille

Lorsque nous sommes arrivés à La Paz, notre prochain destination déterminée était censée être Potosi. Je mourais d'envie de visiter la mine, mais aussi la ville et tout le charme qu'elle recèle, en tant que part du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Eh bien, la route vers Potosi était bloquée à cause des manifestants et il était donc impossible de s'y rendre, ainsi qu'à Sucre, qui était notre idée alternative. Nous nous sommes donc rendus à Uyuni, ville principale des tours vers le désert de sel, mais ça, on vous en parlera dans notre prochain message.

Donc, Potosi est bloquée, ce qui change tous nos plans et occasionne plusieurs problèmes, autant à nous qu'à la population locale.

Bien sûr, les transports sont paralysés pour une partie du pays, ou doivent prendre des chemins déviés qui rajoutent plusieurs heures aux trajets déjà assez longs. Ils parlent d'ailleurs de bloquer plus de routes et une autre ville... Uyuni. Nous partons, en théorie, demain matin à 6h00. On espère ne pas avoir de difficultés !

Un autre problème, c'est l'essence. La route passant par Potosi est la route du gaz. Cela occasionne donc des pénuries, ce qui est plutôt dramatique à Uyuni, dont l'économie dépend entièrement des tours en jeep faits dans le désert de sel. Plusieurs agences ne peuvent déjà plus offrir de tour.

Mais qu'est-ce qui se passe, exactement, à Potosi ? Nous avons entendu plusieurs choses différentes : que le gaz était trop cher, que les travailleurs des mines voulaient de meilleures conditions, qu'il y avait des problèmes territoriaux, que la région voulait davantage d'autonomie... finalement, après quelques recherches sur des sources fiables et de multiples discussions avec les locaux,  voici ce qui résume le mieux la situation :

Un comité civil local rassemblant syndicats, mais aussi élus locaux, réclame une série d'investissements de l'Etat, dont une route, un aéroport, la relance d'une mine, et le règlement d'un différend limitrophe provincial.
Le Monde.fr

Des touristes ont été bloqués, il y a des pénuries d'à peu près tout, des dynamites sont lancées dans les rues... la ville est chaotique et le gouvernement, jusqu'à maintenant n'a pas réellement intervenu. Evo Morales, le président, est censé aller voir le problème sur place très bientôt, mais le tout ne devrait pas se régler avant un bon moment.

La situation est à suivre, mais si vous aviez l'intention de vous diriger prochainement vers la merveilleuse Bolivie, ce n'est peut-être pas le meilleur moment pour le faire !

jeudi 5 août 2010

¡Hola Bolivia!

Hier, nous quittions la charmante ville de Puno, sur les rives du Lac Titicaca et nous traversions la frontière bolivienne. Après avoir sorti notre passeport un total de 5 fois (frontière péruvienne, frontière bolivienne, contrôle migratoire, contrôle sanitaire, contrôle policier), nous arrivions finalement à La Paz, ville plongée dans un mélange de tradition et de modernité.

Le trajet en autobus s'est bien passé, mais encore une fois, on nous a mentis.

D'ailleurs, c'est une autre chose, ça. Chaque fois (ou presque) qu'on paye pour un service, on obtient près du tiers de ce qu'on nous avait initialement promis.

Par exemple, on achète un billet d'autobus. Au départ, on se dit : c'est un long trajet, prenons une bonne compagnie qui offre des autobus confortables et sécuritaires, quitte à payer un peu plus cher.

La dame nous promet donc un bus-cama (autobus-lit, c'est-à-dire avec des sièges fortement inclinables et très confortables) avec air climatisé, un repas à bord, personne qui rentre dans l'autobus, air climatisé et toilette fonctionnelle. Parfait, qu'on se dit, allons-y.

Eh bien, les sièges étaient pour la plupart désuets et tellement rapprochés les uns des autres que l'incliner voudrait dire détruire la rotule de la personne assise derrière, nous avons eu chaud pendant tout le trajet, il n'y avait pas de repas, plusieurs vendeurs ambulants ont passé dans les allées et la porte de la toilette s'ouvrait à tout bout de champ.

Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'on se fait mentir aussi délibérément ?

Tout à l'heure, nous prendrons un bus de 12 à 14 heures vers Uyuni, afin de voir le fameux désert de sel de Bolivie. Les routes vers nos destinations prévues sont barrés à cause de grèves contre le gouvernement... m'enfin, toujours est-il qu'on espère, qu'on espère mille fois avoir des sièges semi-cama, comme la petite dame nous l'a promis.

D'ailleurs, est-ce que quelqu'un connaît des entreprises de transport fiables et confortables, en Bolivie ? Guillaume ?

mardi 3 août 2010

Hyperthermie et Machu Picchu

La suite du dernier post !

Jour 3 - Hyperthermie

Pas qu'on ait tellement protesté, cette journée-là. Le chemin était facile, ponctué de petites côtes et de petites descentes. Le paysage était superbe, bien sûr et on longeait une rivière. Mais on était fatigués. Il faisait au moins 40ºC. Le soleil tapait fort en titi.

On était en hyperthermie, voilà.

Le groupe en entier avait l'air d'une troupe de zombis, en fait. Nous étions probablement les moins pires, car grâce à notre forme physique exceptionnelle (!), nous étions loin devant la majorité du temps. Heureusement, après un certain moment, nous avons quitté le chemin à découvert sur la route de sable pour longer la voie ferrée, dans la jungle, avec un minimum d'ombre, s'il vous plait.


Après 7 heures de marche, nous sommes arrivés à Aguas Calientes, ville la plus touristique au monde, où nous n'avons PAS mangé de poulet, mais bien un spaghetti bolognaise. À Aguas Calientes règne d'ailleurs un paradoxe incompréhensible : l'eau de notre douche était froide ! Pourquoi appeler une ville Eaux Chaudes, si l'eau est frette ? Hein ? Pourquoi ?

Immédiatement après le souper, nous avons ajusté notre cadran à 4h00 du matin et nous sommes allés nous coucher, fin prêts pour la montée du Machu Picchu le lendemain matin.

Jour 4 - Le Machu Picchu et la mort des Inca Steps

 À 4h00, le cadran sonne pour la première fois. À 4h10, il sonne pour la deuxième. Puis, à 4h20. Finalement, Alice le ferme en se disant fuck off, de toute façon on est trop morts pour le monter maintenant, dormons un peu. Mais Martin, à 4h40, n'était pas du même avis et nous nous sommes donc levés les yeux dans la graisse de bine, pour se diriger vers la dernière partie du chemin des Incas.

1h30 de montée, après 3 jours de trekking, c'est long.

Surtout quand les Inca Steps en question sont (étonnamment, vue la petite taille de cette civilisation) faits pour des pieds de géants. Peu pressés, nous nous sommes donc arrêtés plusieurs fois, question que nos cuisses endolories reprennent de leur entrain d'antan.

Et finalement, alors que la montée semblait interminable, nous l'avons vu, là, tout prêt.


Le Machu Picchu. Du moins, les premières ruines visibles.

Et wow, wow, wow. Pourquoi c'est une des 7 merveilles du monde moderne ? On le comprend. Pourquoi c'est autant bourré de touristes ? On le comprend aussi. Nous avons passé un long moment, assis sur un plateau servant autrefois à l'agriculture, à simplement admirer ce qui se dressait devant nous.


Puis, après quelques heures, on est redescendus, on était contents et on s'est ennuyé à Aguas Calientes jusqu'à 19hrs, pour finalement revenir en train, manger des chips, boire du whisky et jouer aux cartes.

Le Inca Jungle Trail, c'est la crème de la crème. Faites-le !

lundi 2 août 2010

No news, good news

Ça fait longtemps, on le sait.

Ça fait longtemps, parce qu'on n'avait pas vraiment d'accès à internet, dans les 4 derniers jours. Pourquoi? Parce qu'encore une fois, on était perdus dans la jungle, sur la trace des incas.

Le Inca Jungle Trail, que ça s'appelle. En effet, il y a quelques jours, un groupe (bien sûr, Alice était la plus jeune!) représentant tous les coins du monde s'est réuni dans un autobus beaucoup trop exigu, question de se diriger, un jour à la fois, vers le fameux Machu Picchu.

Mémorable, génial, éreintant, pénible, meurtrier, revigorant et époustouflant sont tous et chacun des mots que je pourrais utiliser pour décrire ce trekking de 4 jours dans la vallée sacrée, qui nous a laissé béats d'ébahissement et de fatigue.

Jour 1 - Du plus haut au plus bas (De Cuzco à Santa Maria)

Bien sûr, en Amérique du Sud, tout est imprévu jusqu'à la dernière minute. Donc, quand l'agence de voyage nous a dit qu'elle irait nous chercher à 8h00, puis 6h30, puis 7h00, nous avons haussé les sourcils et ajusté notre cadran en conséquence, sans trop s'inquiéter. Bien sûr, après une heure d'attente, elle n'était toujours pas là. La dame de l'hotel a donc gentiment appelé, en s'exclamant au téléphone que nous étions désespérés et que le guide devait venir sur-le-champ. Chose demandée, chose due, 5 minutes plus tard, l'autobus était devant chez nous et le guide s'excusait en expliquant qu'il n'avait pas nos noms sur la liste.

Nous avons bien failli ne pas partir.

Après environ une heure à faire le tour de Cuzco pour récupérer les autres randonneurs, puis changer certaines personnes d'autobus, puis embarquer les vélos, puis glander pour on-ne-sait-quoi, nous partîmes finalement à travers les montagnes, vers un sommet de 4000 m. Le minibus étant excessivement trop petit pour le total de 12 adultes que nous étions, nous avons pu apprendre à connaître rapidement nos voisins et leur odeur. Heureusement, ils étaient sympathiques et ne puaient pas trop !

Puis, pendant 4 heures, nous avons descendu les montagnes en vélo, arpentant routes d'asphalte et de gravel, rivières et nids-de-poule. Chacune de nos bicyclettes avait un petit défaut qui lui était particulier. La roue avant de Martin était croche et freinait en permanence. La chaîne d'Alice n'était pas huilée et produisait un agréable squick! à chaque coup de pédale qu'elle donnait. Une Danoise avait des freins déficients. Bref, tout le monde a eu un petit bonus.


Et c'était magnifique, bien sûr.

Finalement, nous sommes arrivés à Santa Maria, où il n'y avait, sans passer par 4 chemins, absolument rien. Nous nous sommes donc ouvert une bière en discutant avec nos nouveaux amis, avons mangé du poulet et nous sommes couchés tôt, prêts pour la grande expédition du lendemain.

Jour 2 - Le chemin des Incas

Vous savez déjà qu'ils sont fous, les Incas. Je vous l'ai déjà dit ICI. Eh bien, je vous le reconfirme. Ils font des chemins de pierre pas possibles, sur les bords d'une montagne déjà beaucoup trop haute. Il ne faut pas regarder en bas. Il ne faut pas avoir le vertige. Et surtout, il faut avoir des jambes d'acier ! 9 heures de marche, que c'était. 9 heures à monter avec nos effets pour 4 jours sur le dos, à descendre des pentes escarpées, à traverser des rivières, à endurer le soleil et à prier pour ne pas tomber en bas.


9 heures assez pénibles, ma foi.


Par contre, que dire d'autre que Wow. Encore une fois et comme toujours, les paysages étaient à couper le souffle et malgré que nous avons cru tomber en crise d'asthme plus d'une fois, ce fut sans aucun doute la plus belle partie de notre voyage.


À la fin du sentier, alors que nos jambes criaient à l'aide et que nos muscles endoloris réclamaient du repos, nous sommes arrivés à des sources thermales, où nous avons pu à la fois nous reposer et nous faire dévorer tout cru par les millions de mosquitos affamés qui attendaient les gringos qui, comme tout le monde le sait, ont le sang plus sucré que les peruanos. Nous avons compté 23 piqûres dans le dos de Martin et environ 15 sur les cuisses et les fesses d'Alice. Tout ça, en moins de 5 minutes.

Nous sommes par la suite arrivés à Santa Teresa, où, comme de fait, nous avons mangé du poulet et couru immédiatement au lit, avant de tomber raide morts sur le plancher de béton.

À suivre demain (ou après-demain) !

lundi 26 juillet 2010

Initiation au système de santé péruvien

Hier, je me suis levée avec un horrible mal de gorge et un petit mal de tête. Cependant, ma détermination étant à toute épreuve, j'ai ingéré 2 ibuprofènes et j'ai continué mes activités normales, faisant fi de la douleur qui transperçait une bonne partie de mes systèmes digestif et respiratoire.

Par contre, en soirée, ç'a commencé à faire ouch. Toute la nuit, j'ai dégluti avec peine, déliré dans ma fièvre et, bien sûr, très, très peu dormi. J'étais malade, voilà. Une observation à la lampe de poche m'a permis de constater que ma gorge était enflée, rouge et semblait souffrir de la lèpre.

Martin, en sa qualité d'homme mûr, m'a donc forcée, ce matin, à passer à l'hopital.

Après avoir passé au moins 10 minutes à chercher les urgences, nous les trouvâmes finalement, au fin fond du couloir le plus perdu de l'établissement. Un homme m'annonce que je dois m'enregistrer. Je vais donc voir la vieille femme à l'allure blasée qui s'ennuie derrière son comptoir.

Elle me demande ce que j'ai. Je m'applique donc à lui expliquer que j'ai les ganglions enflés, que je me sens faible, que je fais de la fièvre, que... mais déjà, elle ne m'écoute plus ! Elle se met à parler avec une dame qui vient d'arriver, puis avec un homme. Je m'impatiente un peu derrière le comptoir, mais bon, j'attends que la papote soit finie. Je recommence donc à lui expliquer... et elle me dit que ce n'est pas une urgence, que je dois aller voir ailleurs, au consultorio.

Je suis découragée et je dois en avoir l'air, car elle accepte finalement d'aller voir le médecin, qui me fait signe, après une courte discussion, de passer.

Il prend ma pression et me passe un thermomètre sous le bras, qui y reste pour les 5 minutes à suivre. Il me demande ce que j'ai, puis il sort du bureau, tout simplement. Il revient avec une facture, m'annonce que je fais de la fièvre. Il repart pour un autre 10 minutes. Finalement, il revient avec un autre médecin, qui a l'air de me prendre un peu plus au sérieux. Il m'examine la gorge.

Oooh eso es feo !
Oooh c'est laid !

Ben oui. Il découvre ma lèpre de gorge.

Je lui demande ce que j'ai et je crois bien qu'il m'a dit que c'était une amygdalite.

Sans plus m'adresser la parole, il remplit quelques papiers avec des médicaments à acheter; je dois me les procurer immédiatement et revenir le voir. J'ai 2 seringues et 3 fioles de liquide. Il casse l'embout des fioles en verre, remplit les seringues et, sans crier garde, me les enfonce dans les hanches.

Voilà, c'est tout, tu peux repartir, qu'il dit.
Quoi, je n'ai pas de pillules à prendre? que je dis.
Non, je t'ai déjà donné la receta, maintenant tu vas guérir !

C'est comme ça que ça se passe, au Pérou. 2 piqûres dans les hanches et l'amygdalite s'en va !

samedi 24 juillet 2010

Gaspésie

On commencait à trouver ca plate, le Pérou, tsé.

Ca fait qu'on a décidé d'aller faire un tour en Gaspésie pour voir le Rocher Percé !


Sans blague... on est allés aux Iles Ballestas, supposément les Galapagos des pauvres et c'était très chouette. Par contre, ayant peur d'avoir le mal de mer, comme la dernière fois, j'ai pris des gravols... et ai donc somnolé une bonne partie de la visite !


Il y avait beeeen des oiseaux et beeeen des loups de mer. Les amateurs de la faune sont servies ici !

Paracas

(Pardonnez mes fautes d'accents, le clavier est sans dessus-dessous!)

On ne voulait pas aller directement a Cuzco depuis Lima. 22 heures, que c'était. 22 heures dans l'autobus, c'est eurk et c'est ouch. Bref, on a décidé de faire 2 arrêts : Paracas et Nazca. En ce moment, nous sommes a Paracas.


Hier, nous avons visité la réserve nationale Paracas, qui est située... dans le désert. Les paysages étaient à couper le souffle, particulièrement près du Pacifique !


D'ailleurs, malgré la proximité de l'océan et de plusieurs cours d'eau, il s'agit du désert le plus sec du monde.


Pis il fait frette, à part de ca !


C'était une belle journée, mais comme le clavier est clairement retardé et que je meurs de soif, vaut mieux la vivre en photos qu'en mots...

mercredi 21 juillet 2010

Le zoo des animaux sur le bord de...heuu... ouains.

Regarder des animaux sur le point de mourir ou qui mangent des carcasses d´animaux provenant probablement des cages avoisinantes, c'est tout de méme beaucoup plus intéressant que rater son vol et devoir passer la soirée à Miami.

Reste que ça soulève quelques interrogations...  Le guide présentait le zoo comme un établissement prenant un grand soin de ses pensionnaires; nous avons tout de même vu des pingouins entourés de sable, une girafe lépreuse et des tortues dans une cage sans aucune trace d'eau...

Nous avons été surpris, agréablement, par le goût (et le contenu) des sushis d'ici.  Bon, premièrement la lagoustine est l'élément le plus important des sushis, étant la "matière première" d'à peu près tous les sushis.  Ensuite, il y en avait au parmesan et un avec une sauce style vinaigrette-mayonnaise (ceviche, de dire Alice), fortement recommandé par le monsieur-capable-de-dire-700-mots-minute.

Bref, une bien belle première journée pour célébrer notre fête et demie !

mardi 20 juillet 2010

American Airlines = Argh@)(·&/"(·$"!rrr

Hier (ou plutôt ce matin), à 3hrs, toute contente et assez excitée, je partais pour l'aéroport, aller chez mon Tit-Loup.

Les yeux dans la graisse de bine, mais le sourire accroché aux lèvres, j'attendais impatiemment, quand soudainement...

Soudainement, rien.

Il n'est jamais arrivé. Son 2e avion a accusé un regard de 3hrs, ce qui lui a fait manquer sa correspondance à Miami. Bref, il a dû passer la nuit en Floride et moi, après avoir payé 35$ de taxi (non, je ne me suis pas fait avoir, j'ai vérifié dans mon guide!), je suis retournée bredouille à l'hotel.

Mais !

Ce soir, dans un peu plus d'une heure, il est censé être là.

Je cours à l'aéroport, pis là, AA est mieux de ne pas me passer un autre savon !

vendredi 16 juillet 2010

Trujillo

Aujourd'hui, nous passons le temps d'une façon inusitée. Mais comme une image vaut mille mots, voici une dissertation de 10 000 mots sur ce que nous avons fait.

Le Museo de Zoología (ou le musée des animaux morts)


Le Museo del Juguete (ou le musée des jouets maléfiques)


El detectivo !



Ah oui ! Et hier... nous avons fait du sandboarding... ou plutôt, nous avons descendu les dunes de sable sur les fesses ! Fred fait ici une excellente démonstration de notre technique...


On ne s'ennuie pas, au Pérou !

Nous profiterons cet après-midi des bas tarifs des cinémas (1 à 4$) pour aller voir un, deux ou trois films. Twilight est sorti hier, alors... M'enfin, jusqu'à maintenant, nous avons visionné :
- Shrek 4
- Histoire de jouets 3
- Sex and the City 2
- Robinhood

En un mois, ce n'est pas trop pire, non?

Bonne journée !

mercredi 14 juillet 2010

réflexion péruvienne

bonjour

J'ai quitté Alice et Frédérique il y a maintenant 3 jours, elles ont continué á Chachapoyas et moi je me suis dirigé vers trujilio. Comment decrire cette ville, premierement lorsque je suis sortie du bus il y avait environs 15 chauffeurs de taxis qui criaient plus fort les uns que les autres pour m'offrir leur service. Moi sans café face a des chauffeurs sur-excité = mauvaise premiere impression, donc je vais vers celui qui crie le moins fort mais qui malheureusement prononce le moins. Donc il me dit que les hotels dans le centre coutent cher (18$ canadien) , donc je décide d'aller pres de la plage a 20 min de bus du centre (3$ canadien pour l'hotel).

A truijlio je visite une cathédrale (petite), le musée du jouet, et je me fait dire 5 fois par des policier que des gens vont esseyer de me voler. Le centre historique de la ville est beau mais 3 jours me sufissent.

Voici certaine choses qui me facinent au Pérou:

La job de second d'autobus qui consiste a :
-mettre le plus de gens dans le avec ou sans siege, (record 24 personnes pour 14 siege)
-criée apres les gens pour qu'ils prennent ton bus
-passer des commentaires sur les gens qui ne prennent pas ton bus( pute chienne homo ect)
-placer le plus d'objet sur le toit( vu sur la meme van : un lit ,un mouton et la moitié d'un dolarama

La ville de trujilio a trouvé un bon moyen de boucler son budget sans déficit et de créer de l'emplois:
ne pas mettre de feux de circulation.
Les débosseleurs ne choment pas et la ville n'a qu'a entretenir 10 feux de circulation,
donc il est normal d'attentre 15 min sur un coins de rue a évaluer le flow de la circulation pour savoir tes chances de survie.

bon je vais a huarraz dans un bus de nuit ou je ne me ferai ni tuer ni voler ni violer

francis

Pêle-mêle

Bon, bon, bon...

On voulait juste vous dire que Frédérique et moi, on était bien contentes de ne pas s'être limitées à la Vallée Sacrée (Lima à Cuzco) dans nos pélerinages peruanos.

Qu'on était bien contentes d'être sorties un peu des sentiers battus, c'est-à-dire quitter, dans notre route vers le sud, la côte, pour aller vers les montagnes et les bourgades éloignées, accessibles par une route de terre de 12hrs.

Nos deux coups de coeur se trouvent effectivement en dehors du sentier touristique habituel, mais constituent tout de même des lieux où il y a des dizaines de trucs à voir et à découvrir.

Chachapoyas, comme je l'ai déjà dit, recèle des ruines perdues au milieu de la jungle et des montagnes. La plupart ne sont accessibles qu'avec des randonnées de plusieurs jours à pied ou à cheval et sont très peu explorées par les touristes. Croyez-moi, on se sent un peu Indiana Jones ! Les gens de cette petite ville sont aussi très, TRÈS gentils et on s'est très vite liés avec les gens du Restaurante Abuelito... ben oui, je fais de la pub !

En ce moment, nous sommes à Cajamarca. Pour ceux qui ne le savent pas, c'est l'endroit où est mort Atahualpa ! Les  Baños del Inca, où il aurait soigné ses blessures de guerre, valent vraiment la peine. En plus de profiter des eaux thermales puantes et de massages pour vraiment pas cher, vous pourrez lire des pancartes en espagnol en regardant des ruines excavées par les archéologues. C'est ben le fun ! On y trouve aussi El cuarto del rescato, c'est-à-dire la chambre de la rançon, qui n'est pas l'endroit où la rançon due à Pizarro (une grande pièce remplie d'or) fut accumulée, mais bien l'endroit où le grand inca Atahualpa fut emprisonné ! On trouve aussi un musée d'archéologie qui retrace l'histoire du Pérou de -1200 avant JC à nos jours, un magnifique parc, où nous avons dégusté du poivre fraîchement cueilli de nos mains dans un arbre.

Je sais, Guillaume. On ne devrait pas manger des petites graines aléatoires que l'on trouve dans un arbre inconnu... mais après les avoir écrasé dans nos mains, l'odeur était irrésistible... Pardon papa !

Parlant de Guillaume, après avoir reçu son message rappelant quelques règles de sécurité élémentaires que nous semblions avoir oubliées, nous avons décidé de nous sentir visées et, donc, d'être plus prudentes. Nous éviterons donc désormais les autobus de nuit et les Équatoriens aux yeux duveteux.

Toute à l'heure, nous repartons sur le chemin touristique plus traditionnel pour Trujillo. Tranquillement, nous nous rapprochons de Lima, où nous serons à partir du 17 juillet.

Les groupes se remodèleront alors, puisque Stéphanie, Armin, LP et Xavier retournent à Montréal le 20 juillet... et que Martin (les SENSeux ne le connaissent pas personnellement, mais savent probablement que c'est un vieil homme dont je suis amoureuse) arrivera le même jour.

En théorie, Frédérique, Francis et Marilou partiront donc de leur côté... et Martin et moi partirons de l'autre, parce qu'on est des amoureux insociables.

Voilà.

À plus !

dimanche 11 juillet 2010

Ils sont fous, ces Incas !

Aujourd'hui et hier, nous avons vécu des journées assez... étranges... hautes en couleurs... incompréhensibles... qu'il vaut, bref, la peine de partager.

Partie 1 - L'ascension

À 8h00, nous avions déjeuné et nous étions prêt à partir. Un taxi collectif nous amena, tel un pilote de course, dans une route montagneuse sinusoïdale pour un trajet d'environ 1h30, afin de nous conduire à l'entrée de notre sentier. Kuélap, 9.8 km, que ça disait. Mon guide de voyage prédisait 5 à 6hrs de montée éreintante. Notre chauffeur nous promettait 3hrs de marche de plaisance, où nous aurions aisément pu traîner nos arrières grands-parents.

Les 1 200 mètres de dénivellation, ajoutés à 3 jours sur la toilette, un soleil torride et une pente à 45º eurent raison, pour ma part, de ma forme physique déjà bien ordinaire. C'est donc motivés et heureux, mais déjà à bout de souffle, que nous entamâmes le défi, qui allait s'avérer être toute une aventure.

Après 3 heures de marche, nous croisâmes finalement une âme et, plein d'espoir, nous lui demandâmes combien de temps il nous restait avant d'atteindre les ruines que nous poursuivions.

40 minutes, nous déclara-t-il, no más (pas plus).


Enchantés, nous continuèrent, les jambes branlantes et le coeur nous défonçant la poitrine, à suer sous le soleil torride, convaincus que la fin était proche.

Après les 40 minutes en question, nous aperçûmes deux autres ombres au loin. Une heure, nous dit l'un des hommes, souriant et sûr de lui.

Cette fois un peu fatigués et moins motivés, nous persistâmes tout de même dans notre défi en regardâmes tout en bas au lieu d'en haut, afin de s'encourager en voyant toute la distance parcourue.

Et une autre heure passa.

Puis, ce fut des touristes qui, l'air désolé, nous annoncèrent une dernière heure de montée, encore plus difficile que les autres. En se forçant à sourire, mais affamés et priant pour que le sentier tire à sa fin, nous continuèrent, plaçant un pied devant l'autre, puis un autre, puis un autre...

Nous montions depuis déjà près de 5hrs et la capacité d'absorption de sueur de nos vêtements semblait saturée, lorsqu'une jeune fille à cheval nous proposa, pour 15 soles chacun (soit environ 5$) de finir le trajet
à cheval. La bruine qui commençait à tomber, nos jambes molles et un regard vers le sentier escarpé acheva de nous convaincre.

Le problème, c'est qu'il n'y avait que deux chevaux et que nous étions trois.

Mais, bien sûr, un problème n'en est jamais réellement un, en Amérique latine. Frédérique et moi montâmes donc ensemble sur un seul cheval, qui sembla manquer de souffle à plusieurs reprises, alors que Francis écrasa de tout son poids l'autre.

La bruine se transforma en pluie battante et nous arrivâmes finalement aux ruines.

 Partie 2 - L'attente


La billetterie était à 20 minutes de marche, mais un gentil local proposa de nous amener à une autre billetterie, plus près. Nous acceptâmes avec joie de le suivre jusqu'à-ce qui s'avéra être... fermé.

Après plus de 5h00 de marche en montagne, la billetterie était fermée et il pleuvait. De plus, on nous a informé que le site fermait dans à 17h00, c'est-à-dire dans les 40 minutes qui suivaient.

Le jeune local, Roger, de son petit nom, proposa de courir sous la pluie aller nous acheter les billets à l'autre billetterie, ce que Frédérique et moi acceptâmes avec joie. Francis, par contre, était au bout de sa patience et c'est fâché qu'il refusa d'attendre 10 minutes pour aller visiter ce qui allait s'avérer être une visite spectaculaire. Il retourna donc, dans une boîte à pick-up, sous la pluie, à l'hotel, en manquant tout ce qui suit.

Notre ami Roger revint toutefois, tout trempé, avec nos 2 billets. Il se proposa pour être notre guide et nous annonça qu'il avait réussi à négocier la fermeture pour 18h00, afin que nous puissions faire le tour.

Partie 3 - Les ruines chachapoyas\incas\espagnoles de Kuélap
 
Quelques minutes après notre entrée sur le site, la pluie cessa. Et c'était beau, beau, beau.

J'ai distingué 3 principales différences avec le Macchu Pichu :
1. C'est moins cher
2. C'est moins envahi de touristes
3. C'est plus sauvage


Une seule grande ressemblance, par contre :
1. C'est tout aussi fantastique et ça en vaut mille fois la peine.

Partie 4 - Prises au pièges

Après cette visite, qui nous laissa béates de satisfaction, nous voulûmes retourner à Chachapoyas, passer la nuit dans l'hotel que nous avions déjà payé et où se trouvaient tous nos effets personnels.

Impossible.

Il n'y avait plus de taxi. L'homme qui était censé nous rapporter était introuvable.

Notre guide, du haut de ses 17 ans, nous proposa alors de passer la nuit chez lui, disant que sa mère proposait régulièrement l'hébergement aux touristes perdus comme nous. Après une très courte discussion sur l'état de notre situation, nous acceptâmes son offre. Il nous traîna donc jusqu'à sa maison de terre, où nous mangeâmes, réchauffées par le feu de la cuisine, notre premier vrai repas de la journée depuis le déjeuner.

Notre lit, accueillant, mais froid et humide, trônait dans une pièce au plancher et aux murs de terre. Nous dormîmes mal et peu, car on nous avait dit qu'à 5hrs du matin, quelqu'un pourrait nous rapporter à Chachapoyas.

À 4h30, nous étions debout et prêtes à partir, mais nous nous rendormîmes sur le lit en attendant Roger, qui tardait à venir.

À 6h30, il était là, les yeux brumeux et il nous apporta jusqu'à la maison de notre chauffeur. Roger, criant à travers sa porte, se rendit compte qu'il dormait encore. Nous l'avions toutefois réveillé et il nous dit d'aller attendre à l'arrêt d'autobus, qu'il viendrait sous peu.

Nous remerciâmes Roger de ses génereux services et entamâmes, une nouvelle fois, notre attente.

À 7h00, il revint nous annoncer que nous attendions une señora, qui descendrait avec nous.

Nous avions faim, froid et nos pieds étaient mouillés. En plus, c'était notre moment du mois et il n'y avait pas de toilettes et notre rouleau de papier hygiénique était terminé.

Vers 10h00, nous apprîmes que la señora en question ne viendrait pas et que le chauffeur ne partirait qu'à 1h00.

À 11h00, nous suppliâmes un tour organisé de nous rapporter avec eux, mais ils refusèrent, car il manquait une place dans leur auto.

Finalement, vers midi, un autobus rempli de jeunes Britanniques arriva et le chauffeur, ayant pitié de nous, proposa de nous ramener avec lui.


Heureusement pour nous, nous pûmes donc revenir à l'hotel, prendre une bonne douche chaude et surtout, surtout, ARRÊTER D'ATTENDRE !

Mirador de Huancas

Après avoir passé la nuit à (ne pas) dormir dans l'autobus de nuit qui nous transportait loin de Chiclayo, nous arrivâmes, avant-hier, dans la charmante bourgade de Chachapoyas, chez le peuple des nuages, comme on les appelle. Immédiatement charmés par l'endroit, nous voulûmes immédiatement, après, bien sûr, une sieste bien méritée dans le lit défoncé de notre hotel à très petit budget, explorer les environs. Une discussion avec une locale dans le Restaurante Abuelito (malgré tous nos efforts, nous n'avons pas trouvé le grand-père en question!) nous apprit que nous devions ABSOLUMENT aller voir le Mirador (point de vue) de Huancas. Comme c'était assez près et peu forçant, notre état semi-comateux nous poussa à sauter dans un taxi pour y jeter un coup d'oeil.


Magnifique. Les photos que j'ai prises ne rendent pas du tout le panorama merveilleux qui nous entourait. Wow, wow, wow.


Le gardien du mirador nous informa qu'à environ une heure de marche, nous trouverions des ruines chachapoyas (civilisation pré-incaïque dont la ville tire son nom). Ces indications très floues nous menèrent jusqu'à une barrière que nous avions préalablement passée et où, toujours aussi désorientés, nous criâmes à l'aide au gardien.

Le gardien n'avait pas de dents.
Le gardien, nous le reconûmes assez vite, avait fait pipi par terre devant nous, lors de notre précédent passage.

Polaya, qu'il nous dit et nous déchiffrâmes : Por allá (par là).
Unaowa, qu'il ajouta et nous comprîmes : Una hora (une heure).

Sa main branlante pointait dans une direction inconnue et aléatoire, que nous choisîmes de suivre, en analysant les informations reçues.

Nous marchâmes pendant une heure.

Qu'avons-nous trouvé?

Nulle trace des ruines, malheureusement, mais...

Une prison hautement surveillée, où l'on pouvait apercevoir les prisonniers par les fenêtres.

Nous remarchâmes une autre heure en sens inverse pour revenir à notre point de départ, où notre bon gardien semblait avoir décidé d'utiliser la toilette, en fin de compte. Aucun taxi en vue, alors nous partîmes vers la route, que nous reconnaissions vaguement. Après 2 heures sous le soleil, nos bouteilles vides, nous fîmes voeu de piété si on nous embarquait et, l'instant suivant, un gentil homme nous fit signe de monter.

Le mirador était réellement impressionnant... mais les ruines, où sont-elles ? Mon guide promettait des ruines perdues dans la jungle... Il faut croire qu'elles sont réellement perdues !

jeudi 8 juillet 2010

Des gringos et des zombies

Ici, nous sommes en manque de café, car on ne retrouve pratiquement que de l'instantané pas três bon. Vous, vous êtes en manque de nous. Voici donc quelques photos des derniers jours, qui apaiseront, on l'espère, votre sevrage forcé.

Voici Frédérique, avec 4 des 5 gringos que nous avons retrouvés, à Mancóra, échoués dans leur lit, au bout de leurs forces, après s'être couchés un peu trop tard...


Et le cinquième ? Le voilâ, avec Francis, dans un état ma foi assez pitoyable...


Sinon, voici quelques photos des ruines de Sipán, qui sont, rappelons-le, vieilles d'environ 5 000 ans. On y voit les fouilles qui ont été faites.


Finalement, une reproduction du roi des Moches (Mochéss), qu'on retrouve aussi dans le tombeau ci-haut, dans son habit de tous les jours. L'excellente guide qui nous a fait découvrir le site nous a appris qu'il est mort vers 45-50 ans, c'est-à-dire assez vieux pour l'époque, probablement d'un cancer de la peau dû à tout l'arsenic des métaux qui constituaient sa tenue légère. De plus, à cause du poids plume de ses vêtements, il souffrait aussi d'arthrite sévère. C'est si joyeux, être vêtu d'or et d'argent !


Photo prise sans flash, désolée pour le flou !

Ce soir, à 7h45, nous prenons un autobus pour Chachapoyas. C'est une petite ville antique, quelque part entre la Cordillère des Andes et l'Amazonie, qui recèle, dans ses alentours, perdues au milieu de la jungle, des ruines majestueuses datant de l'ère inca et pré-incaïque. Selon mon guide, seules les ruines du Macchu Pichu peuvent rivaliser avec celles-ci !

On a bien hâte !