samedi 22 mai 2010

Alors ?

Alors, l'Équateur, c'est comment ?

Guayaquil, plus précisément (plus que c'est là que je suis depuis mon arrivée au pays aux petites heures du vendredi...), c'est...

Étourdissant.

Il y a des voitures partout, qui conduisent indépendamment des arrêt-stop et des feux rouges. Dans la rue, toutes les 30 secondes, quelqu'un :
- Me siffle
- Essaie de me vendre quelque chose
- Me quête de l'argent
- Tente de me rentrer dedans avec son auto
- Fait des signes à mon ami, lui signifiant qu'il a fait un bon coup

Nous avons visité... beaucoup... de choses. Malheureusement, je n'ai pas mon appareil photo avec moi, donc je ne peux pas vous montrer tout de suite... mais c'est à suivre, à suivre !

Il y a tellement de choses à voir, dès qu'on adopte un regard un tout petit peu analytique. Il y a ces enfants avec leur brosse à cirer ou leurs petits bonbons, qui tentent de ramasser un peu de sous pour survivre. Il y encore les bambins qui couchent dans la rue, avec des yeux vitreux, à force d'avoir respiré trop de colle (ça coupe la faim et ça étourdit... et c'est moins cher que de la nourriture). Il y a ces milliers de magasins, les vendeurs ambulants, toutes ces personnes qui se battent tous les jours pour ramasser un tout petit peu d'argent. Il y a la pollution sonore et ambiante, qui laisse une couche de crasse sur ma peau et mes vêtements.

Mais il y a aussi les tours de bateau, le cimetière gargantuesque, avec des tombes en étages, qui monte dans les collines de la ville. Il y a les maisons colorés, les autochtones et leurs sourires, les enfants de la garderie que nous avons visitée qui nous chantaient des chansons, les équatoriens qui veulent qu'on leur parle du Canada et les mangues, le goyave, les pêches et tous les autres fruits. Il y a les pièces de viande faisandées, attachées par une corde, en plein soleil et les pêcheurs, qui jettent les barbottes qu'ils mangeront pour souper dans la rue.

C'est un autre monde.

C'est l'Amérique du Sud.

Demain, nous partons sur la côte, dans une petite communauté dont le nom commence par M et finit par A, mais dont j'ai oublié le reste.

Ce sera un peu moins étourdissant !

mardi 18 mai 2010

On part...

Et on laisse tout derrière.

Le chum, la ville, la famille, les amis, la maison, l'école, le mode de vie, les idées préconçues et les attentes.

On part et on se libère de tout ça. On abandonne tout. Cet été, c'est une toute nouvelle vie qui s'offre à nous et le reste n'a plus aucune importance. L'effervescence de la nouveauté et les papillotements devant les aventures qui nous attendent sont maintenant les seules choses qui comptent.


J'espère pouvoir observer, découvrir, m'émerveiller à tout moment. J'espère redéfinir ma vision du monde, mais de moi-même, aussi.

Nous partons 3 mois, mais ces 3 mois, si on le veut bien, ils changeront toute notre vie.


Des volcans.
Des parcs nationaux.
Des plages.
Des musées.
Des vestiges de l'époque coloniale.
La ligne de l'Équateur.
Des montagnes.
Des ruines incas.


Et j'en passe.

On en rêve depuis des mois et c'est là, tout près. Dans moins de 48 heures, nous serons déjà dans l'avion, avec des papillons au ventre et des étoiles plein les yeux.



Je pars très bientôt à la conquête de l'Amérique du Sud... et j'ai HÂTE !

Alice