lundi 26 juillet 2010

Initiation au système de santé péruvien

Hier, je me suis levée avec un horrible mal de gorge et un petit mal de tête. Cependant, ma détermination étant à toute épreuve, j'ai ingéré 2 ibuprofènes et j'ai continué mes activités normales, faisant fi de la douleur qui transperçait une bonne partie de mes systèmes digestif et respiratoire.

Par contre, en soirée, ç'a commencé à faire ouch. Toute la nuit, j'ai dégluti avec peine, déliré dans ma fièvre et, bien sûr, très, très peu dormi. J'étais malade, voilà. Une observation à la lampe de poche m'a permis de constater que ma gorge était enflée, rouge et semblait souffrir de la lèpre.

Martin, en sa qualité d'homme mûr, m'a donc forcée, ce matin, à passer à l'hopital.

Après avoir passé au moins 10 minutes à chercher les urgences, nous les trouvâmes finalement, au fin fond du couloir le plus perdu de l'établissement. Un homme m'annonce que je dois m'enregistrer. Je vais donc voir la vieille femme à l'allure blasée qui s'ennuie derrière son comptoir.

Elle me demande ce que j'ai. Je m'applique donc à lui expliquer que j'ai les ganglions enflés, que je me sens faible, que je fais de la fièvre, que... mais déjà, elle ne m'écoute plus ! Elle se met à parler avec une dame qui vient d'arriver, puis avec un homme. Je m'impatiente un peu derrière le comptoir, mais bon, j'attends que la papote soit finie. Je recommence donc à lui expliquer... et elle me dit que ce n'est pas une urgence, que je dois aller voir ailleurs, au consultorio.

Je suis découragée et je dois en avoir l'air, car elle accepte finalement d'aller voir le médecin, qui me fait signe, après une courte discussion, de passer.

Il prend ma pression et me passe un thermomètre sous le bras, qui y reste pour les 5 minutes à suivre. Il me demande ce que j'ai, puis il sort du bureau, tout simplement. Il revient avec une facture, m'annonce que je fais de la fièvre. Il repart pour un autre 10 minutes. Finalement, il revient avec un autre médecin, qui a l'air de me prendre un peu plus au sérieux. Il m'examine la gorge.

Oooh eso es feo !
Oooh c'est laid !

Ben oui. Il découvre ma lèpre de gorge.

Je lui demande ce que j'ai et je crois bien qu'il m'a dit que c'était une amygdalite.

Sans plus m'adresser la parole, il remplit quelques papiers avec des médicaments à acheter; je dois me les procurer immédiatement et revenir le voir. J'ai 2 seringues et 3 fioles de liquide. Il casse l'embout des fioles en verre, remplit les seringues et, sans crier garde, me les enfonce dans les hanches.

Voilà, c'est tout, tu peux repartir, qu'il dit.
Quoi, je n'ai pas de pillules à prendre? que je dis.
Non, je t'ai déjà donné la receta, maintenant tu vas guérir !

C'est comme ça que ça se passe, au Pérou. 2 piqûres dans les hanches et l'amygdalite s'en va !

samedi 24 juillet 2010

Gaspésie

On commencait à trouver ca plate, le Pérou, tsé.

Ca fait qu'on a décidé d'aller faire un tour en Gaspésie pour voir le Rocher Percé !


Sans blague... on est allés aux Iles Ballestas, supposément les Galapagos des pauvres et c'était très chouette. Par contre, ayant peur d'avoir le mal de mer, comme la dernière fois, j'ai pris des gravols... et ai donc somnolé une bonne partie de la visite !


Il y avait beeeen des oiseaux et beeeen des loups de mer. Les amateurs de la faune sont servies ici !

Paracas

(Pardonnez mes fautes d'accents, le clavier est sans dessus-dessous!)

On ne voulait pas aller directement a Cuzco depuis Lima. 22 heures, que c'était. 22 heures dans l'autobus, c'est eurk et c'est ouch. Bref, on a décidé de faire 2 arrêts : Paracas et Nazca. En ce moment, nous sommes a Paracas.


Hier, nous avons visité la réserve nationale Paracas, qui est située... dans le désert. Les paysages étaient à couper le souffle, particulièrement près du Pacifique !


D'ailleurs, malgré la proximité de l'océan et de plusieurs cours d'eau, il s'agit du désert le plus sec du monde.


Pis il fait frette, à part de ca !


C'était une belle journée, mais comme le clavier est clairement retardé et que je meurs de soif, vaut mieux la vivre en photos qu'en mots...

mercredi 21 juillet 2010

Le zoo des animaux sur le bord de...heuu... ouains.

Regarder des animaux sur le point de mourir ou qui mangent des carcasses d´animaux provenant probablement des cages avoisinantes, c'est tout de méme beaucoup plus intéressant que rater son vol et devoir passer la soirée à Miami.

Reste que ça soulève quelques interrogations...  Le guide présentait le zoo comme un établissement prenant un grand soin de ses pensionnaires; nous avons tout de même vu des pingouins entourés de sable, une girafe lépreuse et des tortues dans une cage sans aucune trace d'eau...

Nous avons été surpris, agréablement, par le goût (et le contenu) des sushis d'ici.  Bon, premièrement la lagoustine est l'élément le plus important des sushis, étant la "matière première" d'à peu près tous les sushis.  Ensuite, il y en avait au parmesan et un avec une sauce style vinaigrette-mayonnaise (ceviche, de dire Alice), fortement recommandé par le monsieur-capable-de-dire-700-mots-minute.

Bref, une bien belle première journée pour célébrer notre fête et demie !

mardi 20 juillet 2010

American Airlines = Argh@)(·&/"(·$"!rrr

Hier (ou plutôt ce matin), à 3hrs, toute contente et assez excitée, je partais pour l'aéroport, aller chez mon Tit-Loup.

Les yeux dans la graisse de bine, mais le sourire accroché aux lèvres, j'attendais impatiemment, quand soudainement...

Soudainement, rien.

Il n'est jamais arrivé. Son 2e avion a accusé un regard de 3hrs, ce qui lui a fait manquer sa correspondance à Miami. Bref, il a dû passer la nuit en Floride et moi, après avoir payé 35$ de taxi (non, je ne me suis pas fait avoir, j'ai vérifié dans mon guide!), je suis retournée bredouille à l'hotel.

Mais !

Ce soir, dans un peu plus d'une heure, il est censé être là.

Je cours à l'aéroport, pis là, AA est mieux de ne pas me passer un autre savon !

vendredi 16 juillet 2010

Trujillo

Aujourd'hui, nous passons le temps d'une façon inusitée. Mais comme une image vaut mille mots, voici une dissertation de 10 000 mots sur ce que nous avons fait.

Le Museo de Zoología (ou le musée des animaux morts)


Le Museo del Juguete (ou le musée des jouets maléfiques)


El detectivo !



Ah oui ! Et hier... nous avons fait du sandboarding... ou plutôt, nous avons descendu les dunes de sable sur les fesses ! Fred fait ici une excellente démonstration de notre technique...


On ne s'ennuie pas, au Pérou !

Nous profiterons cet après-midi des bas tarifs des cinémas (1 à 4$) pour aller voir un, deux ou trois films. Twilight est sorti hier, alors... M'enfin, jusqu'à maintenant, nous avons visionné :
- Shrek 4
- Histoire de jouets 3
- Sex and the City 2
- Robinhood

En un mois, ce n'est pas trop pire, non?

Bonne journée !

mercredi 14 juillet 2010

réflexion péruvienne

bonjour

J'ai quitté Alice et Frédérique il y a maintenant 3 jours, elles ont continué á Chachapoyas et moi je me suis dirigé vers trujilio. Comment decrire cette ville, premierement lorsque je suis sortie du bus il y avait environs 15 chauffeurs de taxis qui criaient plus fort les uns que les autres pour m'offrir leur service. Moi sans café face a des chauffeurs sur-excité = mauvaise premiere impression, donc je vais vers celui qui crie le moins fort mais qui malheureusement prononce le moins. Donc il me dit que les hotels dans le centre coutent cher (18$ canadien) , donc je décide d'aller pres de la plage a 20 min de bus du centre (3$ canadien pour l'hotel).

A truijlio je visite une cathédrale (petite), le musée du jouet, et je me fait dire 5 fois par des policier que des gens vont esseyer de me voler. Le centre historique de la ville est beau mais 3 jours me sufissent.

Voici certaine choses qui me facinent au Pérou:

La job de second d'autobus qui consiste a :
-mettre le plus de gens dans le avec ou sans siege, (record 24 personnes pour 14 siege)
-criée apres les gens pour qu'ils prennent ton bus
-passer des commentaires sur les gens qui ne prennent pas ton bus( pute chienne homo ect)
-placer le plus d'objet sur le toit( vu sur la meme van : un lit ,un mouton et la moitié d'un dolarama

La ville de trujilio a trouvé un bon moyen de boucler son budget sans déficit et de créer de l'emplois:
ne pas mettre de feux de circulation.
Les débosseleurs ne choment pas et la ville n'a qu'a entretenir 10 feux de circulation,
donc il est normal d'attentre 15 min sur un coins de rue a évaluer le flow de la circulation pour savoir tes chances de survie.

bon je vais a huarraz dans un bus de nuit ou je ne me ferai ni tuer ni voler ni violer

francis

Pêle-mêle

Bon, bon, bon...

On voulait juste vous dire que Frédérique et moi, on était bien contentes de ne pas s'être limitées à la Vallée Sacrée (Lima à Cuzco) dans nos pélerinages peruanos.

Qu'on était bien contentes d'être sorties un peu des sentiers battus, c'est-à-dire quitter, dans notre route vers le sud, la côte, pour aller vers les montagnes et les bourgades éloignées, accessibles par une route de terre de 12hrs.

Nos deux coups de coeur se trouvent effectivement en dehors du sentier touristique habituel, mais constituent tout de même des lieux où il y a des dizaines de trucs à voir et à découvrir.

Chachapoyas, comme je l'ai déjà dit, recèle des ruines perdues au milieu de la jungle et des montagnes. La plupart ne sont accessibles qu'avec des randonnées de plusieurs jours à pied ou à cheval et sont très peu explorées par les touristes. Croyez-moi, on se sent un peu Indiana Jones ! Les gens de cette petite ville sont aussi très, TRÈS gentils et on s'est très vite liés avec les gens du Restaurante Abuelito... ben oui, je fais de la pub !

En ce moment, nous sommes à Cajamarca. Pour ceux qui ne le savent pas, c'est l'endroit où est mort Atahualpa ! Les  Baños del Inca, où il aurait soigné ses blessures de guerre, valent vraiment la peine. En plus de profiter des eaux thermales puantes et de massages pour vraiment pas cher, vous pourrez lire des pancartes en espagnol en regardant des ruines excavées par les archéologues. C'est ben le fun ! On y trouve aussi El cuarto del rescato, c'est-à-dire la chambre de la rançon, qui n'est pas l'endroit où la rançon due à Pizarro (une grande pièce remplie d'or) fut accumulée, mais bien l'endroit où le grand inca Atahualpa fut emprisonné ! On trouve aussi un musée d'archéologie qui retrace l'histoire du Pérou de -1200 avant JC à nos jours, un magnifique parc, où nous avons dégusté du poivre fraîchement cueilli de nos mains dans un arbre.

Je sais, Guillaume. On ne devrait pas manger des petites graines aléatoires que l'on trouve dans un arbre inconnu... mais après les avoir écrasé dans nos mains, l'odeur était irrésistible... Pardon papa !

Parlant de Guillaume, après avoir reçu son message rappelant quelques règles de sécurité élémentaires que nous semblions avoir oubliées, nous avons décidé de nous sentir visées et, donc, d'être plus prudentes. Nous éviterons donc désormais les autobus de nuit et les Équatoriens aux yeux duveteux.

Toute à l'heure, nous repartons sur le chemin touristique plus traditionnel pour Trujillo. Tranquillement, nous nous rapprochons de Lima, où nous serons à partir du 17 juillet.

Les groupes se remodèleront alors, puisque Stéphanie, Armin, LP et Xavier retournent à Montréal le 20 juillet... et que Martin (les SENSeux ne le connaissent pas personnellement, mais savent probablement que c'est un vieil homme dont je suis amoureuse) arrivera le même jour.

En théorie, Frédérique, Francis et Marilou partiront donc de leur côté... et Martin et moi partirons de l'autre, parce qu'on est des amoureux insociables.

Voilà.

À plus !

dimanche 11 juillet 2010

Ils sont fous, ces Incas !

Aujourd'hui et hier, nous avons vécu des journées assez... étranges... hautes en couleurs... incompréhensibles... qu'il vaut, bref, la peine de partager.

Partie 1 - L'ascension

À 8h00, nous avions déjeuné et nous étions prêt à partir. Un taxi collectif nous amena, tel un pilote de course, dans une route montagneuse sinusoïdale pour un trajet d'environ 1h30, afin de nous conduire à l'entrée de notre sentier. Kuélap, 9.8 km, que ça disait. Mon guide de voyage prédisait 5 à 6hrs de montée éreintante. Notre chauffeur nous promettait 3hrs de marche de plaisance, où nous aurions aisément pu traîner nos arrières grands-parents.

Les 1 200 mètres de dénivellation, ajoutés à 3 jours sur la toilette, un soleil torride et une pente à 45º eurent raison, pour ma part, de ma forme physique déjà bien ordinaire. C'est donc motivés et heureux, mais déjà à bout de souffle, que nous entamâmes le défi, qui allait s'avérer être toute une aventure.

Après 3 heures de marche, nous croisâmes finalement une âme et, plein d'espoir, nous lui demandâmes combien de temps il nous restait avant d'atteindre les ruines que nous poursuivions.

40 minutes, nous déclara-t-il, no más (pas plus).


Enchantés, nous continuèrent, les jambes branlantes et le coeur nous défonçant la poitrine, à suer sous le soleil torride, convaincus que la fin était proche.

Après les 40 minutes en question, nous aperçûmes deux autres ombres au loin. Une heure, nous dit l'un des hommes, souriant et sûr de lui.

Cette fois un peu fatigués et moins motivés, nous persistâmes tout de même dans notre défi en regardâmes tout en bas au lieu d'en haut, afin de s'encourager en voyant toute la distance parcourue.

Et une autre heure passa.

Puis, ce fut des touristes qui, l'air désolé, nous annoncèrent une dernière heure de montée, encore plus difficile que les autres. En se forçant à sourire, mais affamés et priant pour que le sentier tire à sa fin, nous continuèrent, plaçant un pied devant l'autre, puis un autre, puis un autre...

Nous montions depuis déjà près de 5hrs et la capacité d'absorption de sueur de nos vêtements semblait saturée, lorsqu'une jeune fille à cheval nous proposa, pour 15 soles chacun (soit environ 5$) de finir le trajet
à cheval. La bruine qui commençait à tomber, nos jambes molles et un regard vers le sentier escarpé acheva de nous convaincre.

Le problème, c'est qu'il n'y avait que deux chevaux et que nous étions trois.

Mais, bien sûr, un problème n'en est jamais réellement un, en Amérique latine. Frédérique et moi montâmes donc ensemble sur un seul cheval, qui sembla manquer de souffle à plusieurs reprises, alors que Francis écrasa de tout son poids l'autre.

La bruine se transforma en pluie battante et nous arrivâmes finalement aux ruines.

 Partie 2 - L'attente


La billetterie était à 20 minutes de marche, mais un gentil local proposa de nous amener à une autre billetterie, plus près. Nous acceptâmes avec joie de le suivre jusqu'à-ce qui s'avéra être... fermé.

Après plus de 5h00 de marche en montagne, la billetterie était fermée et il pleuvait. De plus, on nous a informé que le site fermait dans à 17h00, c'est-à-dire dans les 40 minutes qui suivaient.

Le jeune local, Roger, de son petit nom, proposa de courir sous la pluie aller nous acheter les billets à l'autre billetterie, ce que Frédérique et moi acceptâmes avec joie. Francis, par contre, était au bout de sa patience et c'est fâché qu'il refusa d'attendre 10 minutes pour aller visiter ce qui allait s'avérer être une visite spectaculaire. Il retourna donc, dans une boîte à pick-up, sous la pluie, à l'hotel, en manquant tout ce qui suit.

Notre ami Roger revint toutefois, tout trempé, avec nos 2 billets. Il se proposa pour être notre guide et nous annonça qu'il avait réussi à négocier la fermeture pour 18h00, afin que nous puissions faire le tour.

Partie 3 - Les ruines chachapoyas\incas\espagnoles de Kuélap
 
Quelques minutes après notre entrée sur le site, la pluie cessa. Et c'était beau, beau, beau.

J'ai distingué 3 principales différences avec le Macchu Pichu :
1. C'est moins cher
2. C'est moins envahi de touristes
3. C'est plus sauvage


Une seule grande ressemblance, par contre :
1. C'est tout aussi fantastique et ça en vaut mille fois la peine.

Partie 4 - Prises au pièges

Après cette visite, qui nous laissa béates de satisfaction, nous voulûmes retourner à Chachapoyas, passer la nuit dans l'hotel que nous avions déjà payé et où se trouvaient tous nos effets personnels.

Impossible.

Il n'y avait plus de taxi. L'homme qui était censé nous rapporter était introuvable.

Notre guide, du haut de ses 17 ans, nous proposa alors de passer la nuit chez lui, disant que sa mère proposait régulièrement l'hébergement aux touristes perdus comme nous. Après une très courte discussion sur l'état de notre situation, nous acceptâmes son offre. Il nous traîna donc jusqu'à sa maison de terre, où nous mangeâmes, réchauffées par le feu de la cuisine, notre premier vrai repas de la journée depuis le déjeuner.

Notre lit, accueillant, mais froid et humide, trônait dans une pièce au plancher et aux murs de terre. Nous dormîmes mal et peu, car on nous avait dit qu'à 5hrs du matin, quelqu'un pourrait nous rapporter à Chachapoyas.

À 4h30, nous étions debout et prêtes à partir, mais nous nous rendormîmes sur le lit en attendant Roger, qui tardait à venir.

À 6h30, il était là, les yeux brumeux et il nous apporta jusqu'à la maison de notre chauffeur. Roger, criant à travers sa porte, se rendit compte qu'il dormait encore. Nous l'avions toutefois réveillé et il nous dit d'aller attendre à l'arrêt d'autobus, qu'il viendrait sous peu.

Nous remerciâmes Roger de ses génereux services et entamâmes, une nouvelle fois, notre attente.

À 7h00, il revint nous annoncer que nous attendions une señora, qui descendrait avec nous.

Nous avions faim, froid et nos pieds étaient mouillés. En plus, c'était notre moment du mois et il n'y avait pas de toilettes et notre rouleau de papier hygiénique était terminé.

Vers 10h00, nous apprîmes que la señora en question ne viendrait pas et que le chauffeur ne partirait qu'à 1h00.

À 11h00, nous suppliâmes un tour organisé de nous rapporter avec eux, mais ils refusèrent, car il manquait une place dans leur auto.

Finalement, vers midi, un autobus rempli de jeunes Britanniques arriva et le chauffeur, ayant pitié de nous, proposa de nous ramener avec lui.


Heureusement pour nous, nous pûmes donc revenir à l'hotel, prendre une bonne douche chaude et surtout, surtout, ARRÊTER D'ATTENDRE !

Mirador de Huancas

Après avoir passé la nuit à (ne pas) dormir dans l'autobus de nuit qui nous transportait loin de Chiclayo, nous arrivâmes, avant-hier, dans la charmante bourgade de Chachapoyas, chez le peuple des nuages, comme on les appelle. Immédiatement charmés par l'endroit, nous voulûmes immédiatement, après, bien sûr, une sieste bien méritée dans le lit défoncé de notre hotel à très petit budget, explorer les environs. Une discussion avec une locale dans le Restaurante Abuelito (malgré tous nos efforts, nous n'avons pas trouvé le grand-père en question!) nous apprit que nous devions ABSOLUMENT aller voir le Mirador (point de vue) de Huancas. Comme c'était assez près et peu forçant, notre état semi-comateux nous poussa à sauter dans un taxi pour y jeter un coup d'oeil.


Magnifique. Les photos que j'ai prises ne rendent pas du tout le panorama merveilleux qui nous entourait. Wow, wow, wow.


Le gardien du mirador nous informa qu'à environ une heure de marche, nous trouverions des ruines chachapoyas (civilisation pré-incaïque dont la ville tire son nom). Ces indications très floues nous menèrent jusqu'à une barrière que nous avions préalablement passée et où, toujours aussi désorientés, nous criâmes à l'aide au gardien.

Le gardien n'avait pas de dents.
Le gardien, nous le reconûmes assez vite, avait fait pipi par terre devant nous, lors de notre précédent passage.

Polaya, qu'il nous dit et nous déchiffrâmes : Por allá (par là).
Unaowa, qu'il ajouta et nous comprîmes : Una hora (une heure).

Sa main branlante pointait dans une direction inconnue et aléatoire, que nous choisîmes de suivre, en analysant les informations reçues.

Nous marchâmes pendant une heure.

Qu'avons-nous trouvé?

Nulle trace des ruines, malheureusement, mais...

Une prison hautement surveillée, où l'on pouvait apercevoir les prisonniers par les fenêtres.

Nous remarchâmes une autre heure en sens inverse pour revenir à notre point de départ, où notre bon gardien semblait avoir décidé d'utiliser la toilette, en fin de compte. Aucun taxi en vue, alors nous partîmes vers la route, que nous reconnaissions vaguement. Après 2 heures sous le soleil, nos bouteilles vides, nous fîmes voeu de piété si on nous embarquait et, l'instant suivant, un gentil homme nous fit signe de monter.

Le mirador était réellement impressionnant... mais les ruines, où sont-elles ? Mon guide promettait des ruines perdues dans la jungle... Il faut croire qu'elles sont réellement perdues !

jeudi 8 juillet 2010

Des gringos et des zombies

Ici, nous sommes en manque de café, car on ne retrouve pratiquement que de l'instantané pas três bon. Vous, vous êtes en manque de nous. Voici donc quelques photos des derniers jours, qui apaiseront, on l'espère, votre sevrage forcé.

Voici Frédérique, avec 4 des 5 gringos que nous avons retrouvés, à Mancóra, échoués dans leur lit, au bout de leurs forces, après s'être couchés un peu trop tard...


Et le cinquième ? Le voilâ, avec Francis, dans un état ma foi assez pitoyable...


Sinon, voici quelques photos des ruines de Sipán, qui sont, rappelons-le, vieilles d'environ 5 000 ans. On y voit les fouilles qui ont été faites.


Finalement, une reproduction du roi des Moches (Mochéss), qu'on retrouve aussi dans le tombeau ci-haut, dans son habit de tous les jours. L'excellente guide qui nous a fait découvrir le site nous a appris qu'il est mort vers 45-50 ans, c'est-à-dire assez vieux pour l'époque, probablement d'un cancer de la peau dû à tout l'arsenic des métaux qui constituaient sa tenue légère. De plus, à cause du poids plume de ses vêtements, il souffrait aussi d'arthrite sévère. C'est si joyeux, être vêtu d'or et d'argent !


Photo prise sans flash, désolée pour le flou !

Ce soir, à 7h45, nous prenons un autobus pour Chachapoyas. C'est une petite ville antique, quelque part entre la Cordillère des Andes et l'Amazonie, qui recèle, dans ses alentours, perdues au milieu de la jungle, des ruines majestueuses datant de l'ère inca et pré-incaïque. Selon mon guide, seules les ruines du Macchu Pichu peuvent rivaliser avec celles-ci !

On a bien hâte !

mercredi 7 juillet 2010

Juste comme ça

Ce ne sera ni un message très long, ni un message très intéressant, mais je voulais simplement signifier à parents inquiets et amis insolents que nous sommes maintenant au Pérou, tous les trois.

Le passage de nuit à la frontière, il y a 3 jours, s'est bien passé, malgré les histoires monstrueuses que nous ont racontées certains passagers voisins dans l'autobus. Histoires incluant, entre autres, le groupe terroriste du Pérou (le sentier lumineux), des voleurs, des revolvers... M'enfin, après deux contrôles de la police et de l'armée, j'imagine que les prétendants au titre d'escroc se sont fait prendre la main dans le sac !

Nous sommes arrivés à Mancóra, station balnéaire située sur la côte péruvienne nord, aux alentours de 7h00 du matin. Nous avons dormi une bonne partie de l'avant-midi dans les hamacs de l'hotel, question de rattraper le peu de sommeil que nous avions eu dans l'autobus. En après-midi, nous avons flâné allègrement dans les rues de ce lieu hautement touristique et devinez ce que nous avons trouvé, près de la plage ?

8 gringos qu'on connait.

Stéphanie, Louis-Philippe, Armin, Marilou, Xavier, Camille, Viviane et Emie étaient là, l'air de rien. C'est avec beaucoup de joie que nous nous sommes retrouvés pour manger un steak de thon et boire quelques bières en fin de journée !

En ce moment, nous sommes à Chiclayo, un peu plus au sud. Aujoud'hui, nous avons visité les ruines de Sipán, qui contiennent des tombeaux antiques, pour la plupart intacts, où se trouvent des squelettes de Moches (à prononcer Mochéss), l'une des cultures péruviennes pré-incaîques. Intéressant !

Demain est encore un mystère. En matinée, nous devrions visiter un marché de brujos, ou chamans, pour ensuite quitter la ville, vers... qui sait ?

Sûrement pas nous, en tout cas !

dimanche 4 juillet 2010

Nos pélerinages cuencanos

Tout d'abord, il y a une chose que vous devez savoir. Si jamais, un jour, vous allez à Cuenca, en Équateur. Oh, bien sûr, c'est une ville magnifique. Mais ce que vous devez savoir, c'est où vous loger.

Ça s'appelle la Casa Cuencana et c'est tenue par Martha et sa fille, toutes deux adorables. Pour 7$ la nuit, on a un accueil chaleureux (et un re-re-accueil chaleureux tous les jours), une cuisine commune, un salon à disposition et surtout, beaucoup, beaucoup d'amour. La Casa Cuencana. Souvenez-vous en !

Donc, à Cuenca, nous avons fait 2 activités majeures.

Ingapirca


Tout le monde connaît le Machu Picchu. Bien sûr. Par contre, le Pérou n'est pas le seul endroit où les Incas, ces indigènes tout-puissants connus partout dans le monde pour le fait qu'ils ignoraient la ROUE, ont mis les pieds. À quelques heures de Cuenca, Ingapirca présente les restes d'une ancienne cité inca et cañari (l'un des peuples pré-incas de l'Équateur), où on en a appris beaucoup sur les techniques astronomiques et le mode de vie de cette civilisation déchue.

Un peu plus loin, on aperçoit d'ailleurs, gravée dans la roche, la cara del Inca, littéralement le visage de l'inca. Les archéologues cherchent toujours à savoir si c'est dû aux mains humaines ou à un phénomène naturel !

Parc national Cajas


D'abord, l'endroit est MAGNIFIQUE. On se croirait en pleine toundra, ne serait-ce de la température - presque - clémente qui y sévit. Nous avons effectué, les pieds le plus souvent trempés, une marche de plusieurs heures, traversant lagunes, ruisseaux, rochers et montagnes sans que jamais rien ne nous arrête. Les lamas nous regardaient d'un air méprisant, n'attendant rien d'autre que de nous voir nous décourager, mais (!) nous n'avons pas lâché prise et c'est sains et saufs, avec des étoiles dans les yeux, que nous sommes allés manger une bonne truite grillée au restaurant qui se trouvait près de la route.


En revenant, un bon samaritain nous a embarqué sur le chemin, désespérés que nous étions de ne pas voir arriver les autobus...

Bref, deux très belles journées !

samedi 3 juillet 2010

De Riobamba à Olón !



L'aquarium communautaire de Valdivia, tout en haut.
Ensuite, l'araignée gargantuesque qu'il y avait dans ma chambre.
Puis, l'excellent spaghetti bolognaise que nous avons préparé de nos mains à Riobamba.
Pour terminer, la dure vie de la côte... et nos trop nombreux Daiquiris !

voyage en autobus! oups en équateur

bonjour

Donc 21 juin je décide de changer mes plans et mes partenaires de voyage. Alice Fred Marilou  et plein d'autre personnes partent vers Riobamba, de mon côté je vais vers Chuchilan ou je ferai la marche du Quilotoa pour une deuxième fois mais en sens inverse. Donc avec Camille L et Andréann saint-louis on marche les 12 km qui nous mènent au sommet, c'est plus forçant au niveau du cardio mais moins sur mon orteil cassé. (Je ne suis pas allé voir le docteur car on ma dit que ça ne servait a rien.) rendu au sommet grace a ma mervreilleuse mémoire, nous prenons un bus pour redescendre, une heure dans un autobus dans un état pitoyable avec un chauffeur qui est a moitié endormi et 2 vieux saoulons qui le touchent sans cesse. On arrive enfin en bas heureux d'être vivants.
25 juin on quitte Chuchilan a 3:30 am car le samedi il n'y a qu'un bus, 4 heures plus tard on prend un autre bus pour se rendre a Baños. Baños on dort car la route a été longue, le soir en allant chercher nos vêtement on rencontre 2 autres senseuses. Je fais la tournée des bars avec elles et d'autres touristes pour me coucher a 4:00 am, mais en bon étudiant que je suis 8.30 je suis levé près a visiter. Mes constatation sur Baños très touristiques et je n'y resterais pas longtemps.

27 juin Je quitte Baños pour Olon sur le bord du pacifique 11h de bus et 4h de transit c'est long.
Mon bus arrive a Olon au moment ou ceux que je rejoignais partait pour Montanita pour fêter le départ de jess alex et abigael.

à suivre




21 juin au 3 juillet
Quito-Chuchilan 6h
Chuchilan-Baños 6h
Baños-Olon 11h
Olon-Guayaquil 4h
Guayaquil-Cuenca 4h
Cuanca-Ingapirca 4h

donc 35 h de bus en 11 jours