lundi 28 juin 2010

Moi, voyageuse indigne

Ça fait plus d'une semaine que je ne vous ai pas écrit. Pardon. Entre dormir sur la plage, boire des cocktailitos (littéralement : petits cocktails) à Montañita, lire dans un hamac ou faire une expédition pour voir les baleines, je ne savais plus où trouver le temps de vous informer sur mes activités, petits voyeurs.

Tout de même, depuis le 23 juin, nous sommes sur la côte, à Olón. Pour ceux qui ont la mémoire courte, c'est l'endroit où j'étais lors de mon pré-stage, dans une famille trop géniale qui possédait une petite auberge. Eh bien, c'est précisément dans l'auberge en question que nous restons, tous les 10, envahissant le balcon et tout le 2e étage. Ils étaient très contents de me revoir, mais aussi très contents de toute la clientèle que je leur avais apportée ! La saison forte est plutôt entre janvier et avril, lors des vacances des gens de la Sierra (la région montagneuse au centre de l'Équateur).


Bref, depuis que nous sommes arrivées, nous avons passé beaucoup de temps à nous remettre de notre stage, ma foi, assez lourd en émotions. Nous nous sommes donc joyeusement appliqués à ne... rien... faire du tout. C'est gaspiller notre voyage, que vous vous dites. Eh bien, non, je dirais plutôt que c'est prendre une pause pour mieux continuer.

Tout de même, Frédérique et moi, hier, avons pris notre courage et notre sac à deux mains pour nous rendre à Puerto Lopez, petite ville, toujours côtière, réputée pour la pêche, mais aussi pour le passage migratoire des baleines qui y a lieu. N'ayant, à la base, aucune intention d'aller voir ces grands mammifères marins se donner en spectacle, nous nous sommes toutefois laissées tenter par les beaux yeux d'un Équatorien qui, chevauchant fièrement sa bicyclette, nous a proposé un forfait à 25$ incluant aussi de la plongée en apnée.

Qu'à cela ne tienne, nous avons payé 15$, à force de sourires et de clignements de yeux langoureux, ce qui s'avéra être une expédition de 3hrs sur un sympathique petit bateau rempli de touristes venant des 4 coins du globe. Le capitaine semblant lui aussi tomber sous notre charme mystique, il a accepté que nous montions, toutes les deux, sur le toit du bateau, où nous avons pu observer en toute liberté (et sans les reflux gastriques de ceux qui avaient le mal de mer) ces majestueuses créatures sauter, plonger et tenter de nous impressionner. C'est aussi assises en indien et en nous raccrochant à, au fond, pas grand chose du tout, que nous avons affronté les vagues, en poussant de petits cris de peur et d'excitation chaque fois que nos postérieurs décollaient dudit toit.

Franchement, malgré que nous n'ayons pas expérimenté le snorkelling (puisque nous n'avions pas nos costumes de bain et qu'une heure et demie d'autobus nous attendait par la suite...), ce fut tout simplement fantastique.

Demain, nous devrions aller en haute-mer accompagner des pêcheurs de San Pedro, une petite communauté non loin d'ici. Les gravols seront mes amis. En fait, j'ai dû en racheter, car les routes cahoteuses des montagnes, les changements d'altitude et mes médicaments pour la malaria me rendent plus que vulnérable au mareo, le mal de coeur !

Sinon, Frédérique, Francis et moi allons bientôt quitter la meute pour voler de nos propres ailes. Nous devrions, normalement, repartir mercredi (après-demain) pour Guayaquil, où nous passerons 1, 2 ou 3 jours, selon notre humeur. Puis, nous nous dirigerons vers Cuenca pour quelques jours supplémentaires, avant de sauter, nous l'espérons, la frontière du Pérou.

Et le voyage continue.

samedi 19 juin 2010

Quito, la fin... et la suite

L'Option SENS tirait à sa fin aujourd'hui, à 9h30, lorsque certains étudiants ont repris l'avion pour retourner dans leurs douces cabanes en bois rond, manger des bines et du lard salé. Nous sommes encore quelques uns dans notre hotel de Quito, mais dès demain, nos chemins se séparent.

C'est la fin de SENS et c'est un peu triste. Jeudi soir, en mangeant du poulet aux champignons, nous avons chanté (crié!) des refrains québécois, équatoriens et aussi un peu de n'importe quoi, tout en se racontant, les yeux pétillants, les moments forts de nos stages respectifs. À 2h00, le propriétaire du resto-bar nous mettait dehors, alors que certains trébuchaient ou proféraient des paroles obscènes, sous l'effet de l'alcool.

Nous allons trouver un autre bar, que nous nous sommes dits, très optimistes. Eh bien non. Après avoir pris 3 taxis, qui nous ont coûté 5$ chacun, pour aller dans une allée où il y aurait supposément de quoi continuer cette soirée ma foi assez arrosée, nous nous sommes rendus compte qu'une nouvelle loi avait commencé le vendredi même (rappelons-nous que le vendredi commence à minuit), qui stipulait qu'il ne devait plus y avoir de vente d'alcool après 2h30 le week-end et minuit en semaine. C'est donc la queue basse (et la voix éraillée) que nous sommes retournés à l'hotel, néanmoins assez heureux de notre soirée (!) .

À Quito, je suis aussi allée visiter un musée tenu par une coopérative de commerce équitable, qui retraçait les types d'artisanat équatoriens, selon les différentes nationalités indigènes et les régions du pays. Maman, crois-moi, tu aurais adoré ! De plus, il y avait aussi une petite boutique, dans laquelle j'ai acheté, sans rechigner, une pièce typique de l'artisanat équatorien. Pour savoir ce que c'est, il faudra malheureusement attendre à mon retour... hihi !

Plus tard, nous nous sommes gâtées en allant au cinéma, voir Histoire de Jouets 3. C'était mignon et ça nous a fait pratiquer notre espagnol ! Pour y aller, nous avons pris le trolley-bus, qui, avec son 25¢ de tarif, nous a tous ruinés... sans blague, c'est une expérience à faire, en autant qu'on surveille son sac et ses poches !

Enfin, aujourd'hui, nous partions pour le marché d'Otavalo, qui est, en fait, le plus grand marché d'artisanat de l'Équateur. J'ai dépensé la somme gargantuesque de 30$, en me procurant :
- 7 foulards (tous plus beaux les uns que les autres)
- Un chandail en laine d'alpaca avec des motifs de lamas
- 2 bracelets
- Un pendentif en argent

Le défi sera de tout faire entrer dans mon sac...

À notre retour, Yves (le professeur le plus parfait au monde) nous a annoncé que nous devions être vigilants. En effet, seulement aujourd'hui, 2 personnes se sont fait voler, dont un professeur qui s'est fait menacer, alors qu'il était en retrait du groupe. Ça, c'est sans compter tous les autres petits incidents depuis notre arrivée...

Disons que, si notre paranoïa s'est un peu relâchée, maintenant, nous doublerons les mesures de sécurité !

Demain, nous partons pour 2 nuits à Riobamba, où on peut faire un tour de train... sur le toit. Ensuite, on se dirige pour une nuit à (la poussiéreuse et étourdissante) Guayaquil, pour reprendre l'autobus en direction de la Costa, où on devrait être hébergés dans l'auberge de la famille qui m'avait accueillie lors du pré-stage ! J'ai bien hâte de les revoir !

Voilà, c'est tout ! Je n'ai pas beaucoup de photos de Quito, malheureusement, puisqu'à causes de toutes les hisoitres de vol qu'on a entendues, je n'ai pas réellement osé sortir mon appareil photo. De plus, en ce moment, il est dans ma chambre... ce sera pour plus tard !

Bonne nuit !

mardi 15 juin 2010

Ciao Catacocha

Voilà, la fin du stage approche. Demain, nous partons pour 2 jours à Catamayo (petite ville à environ 2 heures d'ici), question de reprendre l'avion pour Quito. Ensuite, il nous reste la petite fête de départ, une journée libre...
Et c'est tout.
Enfin, pour le stage ! Puisqu'après, c'est le voyage indépendant qui commence...

Dans tous les cas, voici quelques photos qui illustrent bien ma vie ici, à Catacocha, avec ma famille, avec le groupe, avec l'organisation (FUPOCPS), avec les gens de la place, bref.
Tout d'abord, par un beau matin, à 4h30, ma mère d'accueil (Marìa), me réveille en me disant de m'habiller et déjeuner, car on s'en va voir un monsieur. Comme toujours, elle ne me donne pas vraiment de détails et je ne sais pas où je m'en vais. Tant pis. Je commence à avoir l'habitude !
Finalement, il s'est avéré que nous allions dans une plantation très variée de fruits, légumes et herbes biologiques. Pendant que ma mère (à gauche) et Norman (notre contact dans l'organisation cantonale, à droite) piochaient dans la terre pour la labourer, moi, armée de ma machette, je coupais les feuilles trop basses des bananiers... C'était très exotique !

Mis à part les bananes, nous avons aussi cueilli des oranges, des mandarines, des citrons, des plantes bizarres pour les infusions, des avocats et du café... Bon, d'accord, sur la photo, il n'est pas mur, mais nous avons aussi vu des grains très rouges !

D'ailleurs, par la suite, ma mère s'est chargée de les faire griller, pour qu'on puisse nous-mêmes boire du vrai café, et non pas le Nescafé habituel, présent PARTOUT en Équateur.
Pendant qu'on est dans la cuisine, voici une photo de ma mère, avec les trois enfants plus jeunes : Alexis (2 ans), Priscila (10 ans) et Brian (12 ans). D'ailleurs, hier, nous avons fait du pouding chômeur ensemble et ils ont ADORÉ! J'ai eu de la difficulté à les empêcher de tout manger à même la casserole, avec la cuillère !

Et aussi, Alexis avec Priscila... et le petit chiot, que je me suis fait un plaisir de gâter pendant tout mon séjour ici !

Enfin, si on parle un peu de la ville, c'était tout simplement magnifique. Malgré les déchets et certains bâtiments laissés en décrépitude, elle fait partie du patrimoine culturel de l'Équateur et on comprend pourquoi. D'ailleurs, voici Catacocha qui se dresse au milieu des montagnes !

Tous les dimanches, c'est jour de marché... ici, il y a plusieurs coopératives de produits équitables et/ou biologiques, , alors il est facile de trouver des fruits naturels, sans pesticides. C'est frais, frais, frais ! Et c'est bon... Par contre, les poulets crus laissés à l'air ambiant et les boudins accrochés à des cordelettes m'inspirent un peu moins...

Ici, Marc-André et Yves (le professeur-accompagnateur), qui regardent à travers une fenêtre, les toits de la ville et tout l'action qui s'y passe. Franchement, pour un centre de 5000 habitants, ça bouge en mautadit !

Ah, et pour terminer... une dernière vue du haut des collines que je monte chaque jour, pour me rendre à la ville, question de donner les cours d'anglais quotidiens. C'est tellement haut qu'on ne voit plus ma maison, qui est entre deux plus petites collines. C'est tellement haut, c'est tellement éreintant, mais chaque matin, en attendant que ma mère et mon frère, plus lents, me rejoignent, je tente d'engloutir toute cette beauté d'un regard. On les voit d'ailleurs, tous les deux, au loin...

Bon c'est tout... je file ! Nous partons d'ici peu (quelques heures à peine!) et il faut encore qu'on termine de peinturer la bibliothèque. À tous, je vous souhaite une belle journée... et je vous réécrirai probablement de Quito !

x x x

dimanche 13 juin 2010

On part dans 2 jours !

Voilà, la partie famille et Équateur est presque terminée.

Demain, nous avons une fête de départ, qui est censée durer toute la journée. Le président de l'organisme avec lequel nous travaillons, chez qui se déroule la fête, va tuer un cochon en notre honneur ! Ça risque d'être un grand méchouie...

Nous allons chanter des chansons canadiennes et probablement danser une gigue, aussi. De plus, je me charge, dès ce soir, de préparer du poudding chômeur... espérons qu'ils aiment !

Je vous quitte sur une photo du coucher de soleil d'hier, vu de mon hamac. C'était tout simplement magnifique.

À bientôt ! Je posterai d'autres photos lorsqu'internet aura une connexion digne de ce nom...

jeudi 3 juin 2010

Une bribe de la vie à Jatumpamba

Pour répondre à maman : effectivement, les cochons d'inde se mangent... ma famille m'a promis qu'on allait en manger à mon retour de vacances !

D'ailleurs, j'ai eu un mini choc culturel hier, concernant ces fameux cuyes. Je coupais des oignons avec la grand-mère pour préparer le souper et je me demandais quoi faire avec les pelures qui restaient. J'ai demandé où était la basura (poubelle), mais elle m'a dit de botar sobre el piso (lancer sur le sol), car les cuyes allaient les manger ! Et effectivement, l'armée de cuyes s'est lancée sur les oignons pour les dévorer... et les chiens aussi ont été de la partie !

Encore du côté des animaux, l'une des multiples chattes a eu des bébés... et ils sont aaaaadorables ! On dirait tous des minis Link !














Quant aux enfants, le plus jeune a 2 ans (voir la photo ci-dessous, il est adorable!), la petite fille a 9 ans et les 3 garçons plus vieux ont 12, 17 et 19 ans. Les deux plus âgés m'ignorent complètement, mais les 3 autres sont obsédés par toutes les choses que j'ai apportées... lorsque j'ai gonflé l'un des gants de latex, ils ont passé la soirée à jouer avec !














Voici aussi une photo de ma maison... comme je disais, elle est perdue dans un champ au milieu des montagnes. Je dois marcher 15 à 20 minutes dans les collines pour aller prendre le bus... laissez-moi vous dire que je commence à avoir un cardio d'enfer et des cuisses musclées !













Enfin, la cour extérieure est très agréable... et grâce à elle, je n'ai plus peur de rien. Il y a un nid de guêpes juste à côté du hamac, or, c'est mon endroit préféré de la maison. De plus, mon grand-père m'a avoué qu'il y avait des scorpions et j'ai aussi vu plusieurs araignées géantes... 















Bon, je vous abandonne... on part pour Vilcabamba d'ici peu, pour des « vacances » de notre famille. Il paraît que c'est un lieu paradisiaque, au climat tempéré, avec beaucoup d'activités de plein-air... on verra bien !

À bientôt !

mardi 1 juin 2010

Un petit résumé des derniers jours...

Ouf ! Dernièrement, tout s'est passé très vite, les cafés internet offraient du basse vitesse (donc, pas très pratique pour les photos) et c'était plutôt difficile de donner des nouvelles ! Voici donc, en vrac, ce que vous avez manqué.

La Costa

Disons que sur la côte, si on était dépaysé, c'était très positivement. Notre vie là-bas s'est résumé à... en fait, je vais simplement vous renvoyer à l'article de Guillaume, qui a fait un excellent compte-rendu ! Voici quand même une photo de ma famille d'accueil, avec Alexime et Ariane, qui vivaient avec moi chez eux. La famille, très chaleureuse, possédait une petite auberge sans prétention, mais mignonne comme tout. Ils avaient aussi un petit garçon autiste tout simplement génial (il avait une obsession pour les cangrejos (crabes) et les perros (chiens)). Le départ a été difficile !















Ah, et aussi une photo qui illustre bien à quel point nous étions perdus et désemparés...















Cuenca

Après ces vacances inattendus, nous qui nous attendions, selon les dires de nos professeurs, à mettre les mains dans la marde, nous nous sommes dirigés pour 2 jours vers Cuenca. Cuenca est la 2e plus grande ville coloniale de l'Équateur (après Quito) et c'est aussi un endroit... magnifique.



















Malheureusement, je n'ai pas eu l'occasion de prendre beaucoup de photos, mais sachez que l'architecture y était magnifique. J'ai un peu souffert du mal de l'altitude (nous sommes à 2200 mètres du niveau de la mer!), mais finalement, après une journée à avoir mal au coeur et à la tête, j'ai pu profiter de la beauté du paysage...


 












Nous sommes aussi aller dans un endroit appelé Baños, où nous nous sommes baignés dans les eaux thermales... et pour un léger supplément, nous avons eu droit à un bain turc, à un bain de boue, à des sources souterraines et beaucoup plus. Disons que ça nous a bien reposé pour ce qui venait !

La dernière nuit, je me suis réveillée en sursaut, car j'entendais des coups de feu. J'entendais aussi des gens crier dans la rue et une sirène de police. Il était 4h00 du matin. Je croyais que c'était un coup d'État (je sais, le coup d'État aurait eu lieu à Quito, pas à Cuenca, mais à cette heure, j'étais trop mêlée pour y réfléchir).

Eh bien non. C'était une marche religieuse. Et les coups de feu, c'était des feux d'artifice. Qu'est-ce qu'ils faisaient dehors à 4h00 du matin? Je ne le sais pas. Mais je ne suis pas morte ce soir-là.

Loja

Nous n'y sommes restés qu'une nuit. C'est aussi une ville coloniale et c'est surtout le centre urbain le plus proche de la communauté où nous sommes. En m'y rendant, j'ai rencontré, dans l'autobus, un autre gringo, qui venait, pour sa part, des Pays-Bas. Nous avons soupé ensemble et j'ai appris qu'il avait fait le tour de l'Asie du Sud-Est et qu'il s'apprêtait à descendre, lui aussi, vers le Pérou et la Bolivie. Nous avons échangé nos courriels !

Quant à Loja, c'est une ville un peu ennuyante, où il n'y a pas grand chose à faire. En soirée, nous sommes allés voir une fête religieuse, en suivant le bruit des feux d'artifice. Eh bien, sachez, mes chers, que les Équatoriens sont fous.

Tout d'abord, ils placent le pétard en question dans une bouteille de Coke en plastique. C'était en plein milieu du parc où avait lieu la fête religieuse et il n'y avait aucune barrière pour empêcher les gens d'approcher. En fait, en général, tout plein de gens sont amassés autour pour voir ce qui se passe. Ensuite, ils y mettent le feu... et les gens courent en se bouchant les oreilles. Le feu d'artifice explose. Il retombe sur les maisons... et sur les gens. Ils se protègent avec des papiers journaux.
C'étaient les 4e feux d'artifice que nous entendions depuis le début du voyage!

Catacocha

Voilà, c'est notre point d'arrivée pour les 3 prochaines semaines. Le village est joli comme tout.



















Je vis à environ 30 minutes de celui-ci, dans une petite (très petite) communauté qui s'appelle Jatumpamba. Ici, les gens vivent en famille élargie... Dans ma maison, pour 2 chambres, il y a donc :
- Le grand-père
- La grand-mère
- La mère
- Le frère de la mère
- 5 enfants
- Moi















Ici, les cochons d'inde (communément appelés cuy) ne sont pas de simples animaux domestiques... que font-ils dans la cuisine, vous pensez ?















J'ai un lit dans le salon... et les 2 enfants les plus jeunes dorment sur le divan. Sinon, c'est très campagnard et j'aime beaucoup ! Je souffre un peu du manque d'intimité et de multiples animaux se promènent dans la maison à toute heure du jour et de la nuit (poules, cochons, chiens, chats, cochons d'inde et j'en passe), mais je suis très contente de l'endroit où je suis.















Sur ce, je pars donner des cours d'anglais dans quelques minutes... alors bonne journée !