mardi 15 juin 2010

Ciao Catacocha

Voilà, la fin du stage approche. Demain, nous partons pour 2 jours à Catamayo (petite ville à environ 2 heures d'ici), question de reprendre l'avion pour Quito. Ensuite, il nous reste la petite fête de départ, une journée libre...
Et c'est tout.
Enfin, pour le stage ! Puisqu'après, c'est le voyage indépendant qui commence...

Dans tous les cas, voici quelques photos qui illustrent bien ma vie ici, à Catacocha, avec ma famille, avec le groupe, avec l'organisation (FUPOCPS), avec les gens de la place, bref.
Tout d'abord, par un beau matin, à 4h30, ma mère d'accueil (Marìa), me réveille en me disant de m'habiller et déjeuner, car on s'en va voir un monsieur. Comme toujours, elle ne me donne pas vraiment de détails et je ne sais pas où je m'en vais. Tant pis. Je commence à avoir l'habitude !
Finalement, il s'est avéré que nous allions dans une plantation très variée de fruits, légumes et herbes biologiques. Pendant que ma mère (à gauche) et Norman (notre contact dans l'organisation cantonale, à droite) piochaient dans la terre pour la labourer, moi, armée de ma machette, je coupais les feuilles trop basses des bananiers... C'était très exotique !

Mis à part les bananes, nous avons aussi cueilli des oranges, des mandarines, des citrons, des plantes bizarres pour les infusions, des avocats et du café... Bon, d'accord, sur la photo, il n'est pas mur, mais nous avons aussi vu des grains très rouges !

D'ailleurs, par la suite, ma mère s'est chargée de les faire griller, pour qu'on puisse nous-mêmes boire du vrai café, et non pas le Nescafé habituel, présent PARTOUT en Équateur.
Pendant qu'on est dans la cuisine, voici une photo de ma mère, avec les trois enfants plus jeunes : Alexis (2 ans), Priscila (10 ans) et Brian (12 ans). D'ailleurs, hier, nous avons fait du pouding chômeur ensemble et ils ont ADORÉ! J'ai eu de la difficulté à les empêcher de tout manger à même la casserole, avec la cuillère !

Et aussi, Alexis avec Priscila... et le petit chiot, que je me suis fait un plaisir de gâter pendant tout mon séjour ici !

Enfin, si on parle un peu de la ville, c'était tout simplement magnifique. Malgré les déchets et certains bâtiments laissés en décrépitude, elle fait partie du patrimoine culturel de l'Équateur et on comprend pourquoi. D'ailleurs, voici Catacocha qui se dresse au milieu des montagnes !

Tous les dimanches, c'est jour de marché... ici, il y a plusieurs coopératives de produits équitables et/ou biologiques, , alors il est facile de trouver des fruits naturels, sans pesticides. C'est frais, frais, frais ! Et c'est bon... Par contre, les poulets crus laissés à l'air ambiant et les boudins accrochés à des cordelettes m'inspirent un peu moins...

Ici, Marc-André et Yves (le professeur-accompagnateur), qui regardent à travers une fenêtre, les toits de la ville et tout l'action qui s'y passe. Franchement, pour un centre de 5000 habitants, ça bouge en mautadit !

Ah, et pour terminer... une dernière vue du haut des collines que je monte chaque jour, pour me rendre à la ville, question de donner les cours d'anglais quotidiens. C'est tellement haut qu'on ne voit plus ma maison, qui est entre deux plus petites collines. C'est tellement haut, c'est tellement éreintant, mais chaque matin, en attendant que ma mère et mon frère, plus lents, me rejoignent, je tente d'engloutir toute cette beauté d'un regard. On les voit d'ailleurs, tous les deux, au loin...

Bon c'est tout... je file ! Nous partons d'ici peu (quelques heures à peine!) et il faut encore qu'on termine de peinturer la bibliothèque. À tous, je vous souhaite une belle journée... et je vous réécrirai probablement de Quito !

x x x

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Vraiment très beau le paysage. Et je crois qu'une part de ton coeur va rester en ce pays et avec cette famille.