dimanche 11 juillet 2010

Mirador de Huancas

Après avoir passé la nuit à (ne pas) dormir dans l'autobus de nuit qui nous transportait loin de Chiclayo, nous arrivâmes, avant-hier, dans la charmante bourgade de Chachapoyas, chez le peuple des nuages, comme on les appelle. Immédiatement charmés par l'endroit, nous voulûmes immédiatement, après, bien sûr, une sieste bien méritée dans le lit défoncé de notre hotel à très petit budget, explorer les environs. Une discussion avec une locale dans le Restaurante Abuelito (malgré tous nos efforts, nous n'avons pas trouvé le grand-père en question!) nous apprit que nous devions ABSOLUMENT aller voir le Mirador (point de vue) de Huancas. Comme c'était assez près et peu forçant, notre état semi-comateux nous poussa à sauter dans un taxi pour y jeter un coup d'oeil.


Magnifique. Les photos que j'ai prises ne rendent pas du tout le panorama merveilleux qui nous entourait. Wow, wow, wow.


Le gardien du mirador nous informa qu'à environ une heure de marche, nous trouverions des ruines chachapoyas (civilisation pré-incaïque dont la ville tire son nom). Ces indications très floues nous menèrent jusqu'à une barrière que nous avions préalablement passée et où, toujours aussi désorientés, nous criâmes à l'aide au gardien.

Le gardien n'avait pas de dents.
Le gardien, nous le reconûmes assez vite, avait fait pipi par terre devant nous, lors de notre précédent passage.

Polaya, qu'il nous dit et nous déchiffrâmes : Por allá (par là).
Unaowa, qu'il ajouta et nous comprîmes : Una hora (une heure).

Sa main branlante pointait dans une direction inconnue et aléatoire, que nous choisîmes de suivre, en analysant les informations reçues.

Nous marchâmes pendant une heure.

Qu'avons-nous trouvé?

Nulle trace des ruines, malheureusement, mais...

Une prison hautement surveillée, où l'on pouvait apercevoir les prisonniers par les fenêtres.

Nous remarchâmes une autre heure en sens inverse pour revenir à notre point de départ, où notre bon gardien semblait avoir décidé d'utiliser la toilette, en fin de compte. Aucun taxi en vue, alors nous partîmes vers la route, que nous reconnaissions vaguement. Après 2 heures sous le soleil, nos bouteilles vides, nous fîmes voeu de piété si on nous embarquait et, l'instant suivant, un gentil homme nous fit signe de monter.

Le mirador était réellement impressionnant... mais les ruines, où sont-elles ? Mon guide promettait des ruines perdues dans la jungle... Il faut croire qu'elles sont réellement perdues !

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